Travailler ensemble autrement / Culture numérique professionnelle commune
#EtatsGénérauxNumérique
L'EN doit developper ses propres outils numériques.
Il n'est pas normal que l'EN externalise la conception des outils numériques, ce qui engendre une grande disparité d'outils, de pratiques et d'usages au sein des établissements.
Une application comme pronote ne devrait pas être proposée par une boite privée donc payante, mais devrait être développée par l'EN pour les établissements scolaires, ce qui permettrait de faire des économies importantes qui pourraient ensuite être utilisées pour acheter du matériel informatique. De même, les tarifs des plateformes numériques des maisons d'éditions sont prohibitifs et les établissements rechignent ou n'ont pas les moyens de dépenser 5€ / élèves et par an pour s'abonner à une classe ou un livre numérique par matière pour aider les élèves à travailler ou réviser. Ces outils sont pourtant devenus indispensables.
L'EN devrait développer ce genre d'outil sur la base de ce qui est proposé par le CNED et l'application "classe à la maison" qui est une bonne idée qui demande à être améliorée. De même CANOPE qui est en grande partie financée par l'EN devrait développer des applications numériques éducatives.
Enfin l'EN devrait développer un ENT national qui permettrait à chaque élève et chaque enseignants de retrouver le même espace de travail évolutif durant sa scolarité ou sa carrière.
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15 commentaires
Je plussois et précise que la gendarmerie fait déjà cela depuis au moins 10 à 15 ans. Ils ont leur pôle développement, ne fonctionnent qu'avec des logiciels libres. Il est donc possible de cumuler logiciels libres et sécurisation des données. On devrait vraiment s'intéresser au fonctionnement de la gendarmerie.
Conversation avec stéphane pierre-louis
Bonjour,
Nous sommes d'accord-
La gestion des infrastructures numériques d'enseignement et d'administration doit rester une prérogative des académies, et inclure les établissements sous-contrat afin de garantir l’homogénéité d'un système orienté élèves.
Néanmoins face à une solution comme PRONOTE (qui d'après moi est modélisation simple et réussie d'établissement) permet à la fois de rationaliser la communication, de la rendre persistante et disponible, organiser et réfléchie (réfléchie dans le sens d'éviter des collisions de planification par exemple), corrigeable en une seule fois, publiable multi-sites. Les concepteurs du logiciel PRONOTE ont tout simplement déjà répondu aux problématiques auxquelles les membres d'une communauté éducative peuvent être progressivement confrontés par l'observation et la modélisation des réponses apportées à ces problématiques par des établissements de toutes les tailles.
Face la qualité métier et au service rendu externalisation versus internalisation serait d'autant plus caduque s'il existe une version intégrant un classroom-like.
D'autres pays européens/ou autres pourraient également s'y retrouver.
C'est un nouveau modus vivendi qu'il faut peut-être trouvé.
D'accord avec votre proposition. Il faut que l'éducation nationale puisse nous fournir des solutions aussi modernes, fiables et efficaces que les solutions privées que nous utilisons déjà.
Il faut donc, au delà de l'aspect application, que le ministère de l'éducation puisse investir massivement dans des serveurs pour que l'on puisse bénéficier d'une capacité de stockage très importante.
Le problème vient de la décentralisation et du mille-feuille administratif. Tant que les collectivités locales s'occuperont de financer et de fournir les outils numériques, il y aura une grande disparité et donc une grande inégalité de moyens.
Il serait bon aussi que le ministère puisse développer un vrai système d'information unifié et qui suit les élèves pendants toute leur scolarité et les enseignants pendant toute leur carrière.
Vous plaisantez, la plupart des outils proposés par l'EN sont américains. Les outil EN, comme jadis le LEN, le Langage Education Nationale... Au secours !!!
Il faut des outils simples qui fonctionnent correctement et pas des usines à gaz que personne ne sait faire fonctionner.
Conversation avec Prat
Je vois que le communisme a encore de beaux jours devant lui: Une application développée par l'Etat et utilisable gratuitement par tous: professeurs et élèves.
Un bon petit logiciel espion permettra de fliquer tout le monde, professeurs et élèves.
Vous avez besoin de relire Orwell.
Actuellement nous sommes bien loin du communisme soviétique que dénonçait Orwell et les logiciels espions qui prolifèrent n'ont eu nul besoin du monopole de l'État.
Quant à la "gratuité", tout dépend de ce que l'on entend par là, mais elle semble bien elle aussi en voie d'extension dans le numérique. Je ne vois pas de raison de développer une économie de rente comme le fait actuellement notre modèle de choix des outils numériques.
Les questions moins polémiques que me posent cette proposition c'est de savoir ce qui devrait être maîtrisé par le ministère et ce qui devrait être demandé en prestation aux entreprises de services informatiques.
Déterminer là où les usagers (administratifs, enseignants, élèves, parents) doivent avoir leur mot à dire et là où il faut se fier aux professionnels.
Enfin, la question de l'échelon le plus pertinent pour ces choix me semble également à questionner. Un système choisi au niveau de l'État sera sans doute inadapté à trop de cas particuliers.
Conversation avec nicolas talabardon
Mon vécu actuel est que les professionnels de première ligne ne sont consultés pour aucune des décisions qui amènent à la sélection d'outils numériques, que ce soit par les équipes de direction pour pronote, par les collectivités locales pour les ENT ou par le ministère pour la pléthore d'outils académiques d'échanges professionnels.
De ce fait, je comprends la volonté de se réapproprier nos outils que je lis dans cette proposition.
Cependant, je ne crois pas réaliste de vouloir se priver des prestations de services externes.
Je ne crois pas non plus qu'il soit possible de déterminer un outil pour la gestion de tous les établissements.
Pour ma part, je pencherai nettement pour le développement d'un système assurant l'interopérabilité sécurisée entre différentes applications.
Libre ensuite à chacun de choisir l'application certifiée (payante, gratuite, ...) de son choix pour interagir avec le système d'information de son établissement, de son académie, du ministère...
Ceci dit, si la solution du ministère est pertinente, il n'y aura pas de raison d'aller voir ailleurs dans la majeur partie des cas ? Ou éventuellement pour quelques innovations de niche?
Personnellement, j'ai de gros doutes sur la possibilité qu'une solution toute faite convienne à tous les utilisateurs du pays, de la maternelle au BTS, quelque soient les publics spécialisés
Pas un ENT unique sur toute la scolarité, mais un ENT unique sur tout le territoire pour une tranche d'age donnée. Prenons collège et lycée, les besoins sont relativement les mêmes et sont identiques sur tout le territoire. Il y a 101 départements et 18 régions, donc potentiellement 101 et 18 ENT différents, juste pour le collège et lycée. Rien que ça, ça ferait un grand ménage! Pronotes a réussi a mettre d'accord tout le monde, pourquoi pas nous?
Pour le primaire un ENT unique pour les besoins du primaire, plutôt que 34 968 ENT municipaux (nombre de communes en France)
Pour le supérieur à la limite chacun gère car c'est vrai que ça devient spécifique. Mais pour la scolarité obligatoire, c'est assez homogène.
Dans tous les cas, si le ministère se chargeait de fournir une solution unique, son adaptation et l'extension de ses fonctionnalités me semble devoir être pensée et prévue dès le départ... Du coup on retrouve la notion de cadre unique et de "modules" spécialisés dans un usage particulier ou adaptés à un public, un niveau particulier.
Là je suis d'accord avec vous.
Bonjour
AMHA, Un outil unique serait vite ingérable à tous points de vue. La disparité n'est pas forcément un frein, elle peut être harmonisée, sans être uniformisée.
1- Mécanisme de signature (SSO) qui permet avec un point d'entrée unique sécurisé d'accéder à de multiples services. (type portail ARENA)
2- Agrégation de services au choix de l'utilisateur plutôt qu'une usine à gaz. Étant directeur d'école, à ce titre le portail ARENA joue parfaitement ce rôle. Il ne lui manque que l'ajout de services vraiment utiles à l'équipe pédagogique. Pour le moment on n'y trouve que des services institutionnels et quelques utilitaires.
3- Aider au développement de services agréés EN (cadre institutionnel et fonctionnel) sécurisés, par des petits génies très performants du monde du libre par ex. me parait plus intéressant que de maintenir une équipe en interne qui va vite prendre les habitudes "maison".
Vive le développement agile ! (comme la pédagogie)
Je suis d’accord avec l’idée d’une inter-opératibilité des solutions logicielles d’initiative privée. L’agilité que demande la création d’un logiciel pro, je pense à mes collègues professeurs des écoles et à notre projet logiciel, ne cadre pas forcément avec les besoins propres à l’institution EN. De même, la mise en réseau et le partage des initiatives peuvent dépasser les limites de la circonscription. Ces échanges sont souvent affinitaires ou orientés sur les pédagogies actives, bref pas forcément avec le collègue d’à côté.
Cependant, ces données réfléchies et éventuellement partagées sont de véritables trésors de production pédagogique. Les professeurs doivent pouvoir en disposer même si l’éditeur ferme boutique. Du coup, le rôle de l’institution pourrait être de proposer des plateformes de stockage et des protocoles de données qui seraient standardisées entre les outils, je pense aux évaluations des élèves (à sécuriser) et aux contenus de séquences-séances élaborées par les profs
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