Travailler ensemble autrement / Culture numérique professionnelle commune
#EtatsGénérauxNumérique
Des outils utiles
Ouvrir la gratuité ou des tarifs réduits pour les enseignants, sur certains outils tels que des correcteurs de PDF ou des plateformes très utilisées pendant la période du travail à distance comme Genial.ly
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12 commentaires
Les enseignants peuvent déjà accéder à d'innombrables outils Open source, gratuits, ou en "version éducation" mais attention (RGPD) : quand c'est gratuit, les données de l'utilisateur sont bien souvent le produit. Alors peux-t-on aller plus loin et vraiment demander aux éditeurs de logiciels la gratuité pure et simple pour l'éducation ? Un logiciel coûte en ingénierie, en maintenance, en hébergment, en assistance. Ce serait mentir que de dire qu'il est gratuitement utilisable. Le mieux ne serait-il pas que le ministère prenne conscience de l'importance de cet enjeu et investisse massivement sur les éditeurs de logiciels qui font des "versions education" et les désignent ou les labelisent comme "logiciel pouvant être utilisé par l'éducation nationale" par exemple ?
Conversation avec Farid
Il faudrait effectivement des outils à la fois performants et garantissant une interopérabilité (plus que jamais essentielle quand on voit les moyens très inégaux des familles). Sortir par le haut du débat sur les logiciels libres VS le-mal-incarné parce qu'il ne dévoile pas son code source, ne garder que le meilleur de chacun, dans le respect évidemment des données personnelles des élèves et des professionnels.
Ne caricaturons pas, s'il vous plaît, le débat logiciel libre - logiciel open source - logiciel privateur. L'interopérabilité est un sujet qui intéresse justement beaucoup les partisans du logiciel libre, dont je suis. Je pense que nous pourrions être nombreux (dans tous les "camps") à nous retrouver sur le sujet... si l'on évite de jeter de l'huile sur le feu en employant des raccourcis faciles.
Au lieu de gratuité et si tout simplement l’éducation nationale prenait ne charge les outils des enseignants. Comme dans n'importe quelle autre structure.
Je suis totalement d'accord. L'éducation nationale, y compris les collectivités territoriales, plutôt que de gaspiller l'argent public à mettre au point des outils numériques et des ENT largement sous-utilisés (et de surcroît totalement dépassés), devrait négocier des contrats avec des éditeurs de logiciels. Ainsi, nous pourrions avoir accès à un compte premium à Genially entre autre.
Conversation avec LE BLOAS Seb
Il faut au contraire favoriser et développer des outils sur lequel nous avons la main. Négocier avec les éditeurs logiciel c'est s'enfermer dans un système dans lequel nous somme pris en otage par ces éditeurs. Il faut bien au contraire se tourner vers des outils open source (pas forcement gratuit c'est différent) et/ou mise au point par nos services. C'est certes plus long, pas forcement facile mais sur le long terme bien plus efficace.
Par exemple, un compte Gsuite for Éducation est gratuit, très performant, et RGPD (les données sont pérénisées et non utilisé pas google). Si l'idée est séduisante, le fait de rester sous la coupe d'une entreprise qui peut changer les réglés du jeu quand elle le souhaite ne me parait pas judicieux et ce même si actuellement aucune solution ne l'égale.
Il faut donc, au contraire, mettre en avant les outils professionnels déjà existant sur le portail métier (tribu, réséda, rendez-vous,...) et, bien sur, les développer et les faire évoluer.
Comme dis régulièrement si un produit est gratuit c'est que le produit c'est vous. Ce n'est parce que google n’utilise pas les données qu'un autre ne le fait pas
C'est un peu plus complexe que cela. Dans ce cas précis, le plus important pour Google est de fournir, et donc de fidéliser, nos jeunes avec leurs outils. Et dans cet optique, OUI les données y sont sanctuarisées, comme dans tous comptes payant Gsuite en fait. Google "n'utilise" les données que des comptes gratuits. Cette sécurité, qui permet une utilisation conforme RGPD, est inscrite littéralement dans les CGU. Google risquerais trop à ne pas le respecter. Mais comme je le précise, ce n'est pas judicieux de s'enfermer dans un système fermé, aussi performant soit-il (que ce soit Microsoft, Apple ou google).
il me semble que le principe d'un open source c'est que tout le monde peut le modifier et donc présente des pb de sécurité
L'open source est, comme son nom l'indique, la mise à disposition du code source d'un logiciel. Il n'est pas forcement modifiable, ni même gratuit. Cela dépend de la licence utilisé (voir les licences creative commun par exemple) et de ce que veut l'éditeur.
Ce raccourci open source <=> pb sécurité est une vielle lubie des éditeurs propriétaires. Il n'y a pas plus de failles ou bug dans un logiciel open source que dans un propriétaire. D'autant que comme le code source est disponible, tout à chacun peut contrôler qu'aucun spyware n'y est inséré, à l'inverse d'un logiciel propriétaire. Les communauté des logiciel open source sont très réactives en terme de sécurité.
En gros un logiciel propriétaire aborde la sécurité par l'opacité, l'open source par la transparence. Perso je préfère la seconde solution.
Thaïs, si nous voulons nous comprendre et argumenter sereinement en faveur ou en défaveur de telle ou telle proposition, il serait utile de se pencher plus avant sur les sujets abordés.
Libre ne veut pas dire gratuit (je passe sur l'open source).
La production d'un logiciel doit répondre à un modèle économique. Le développeur (ou son employeur) peut répondre à son propre besoin, vendre des licences, vendre des services (fonctionnalités avancées, support, formations ...), financer son service par de la publicité ciblée grâce aux données fournies par l'utilisateur...
Ce dernier modèle a été critiqué par l'association Framasoft (ardente défenseure des logiciels libres) par ce slogan que vous citiez : "si c'est gratuit c'est que c'est vous le produit".
Il est vrai que notre ministère, en ayant souvent considéré les logiciels libres comme une ressource dans laquelle puiser gratuitement plutôt que comme un bien commun à entretenir, ne nous a pas aidé à bien comprendre cette notion.
La notion même de gratuité est à questionner. Qui croit encore aujourd'hui que quelque chose puisse être gratuit en matière de logiciel de plateforme ?...
Il est urgent de prendre le temps de réfléchir à des modèles économiques viables et fiables qui permettent de développer des produits de qualité, un bien commun et citoyen à développer
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