Travailler ensemble autrement / Culture numérique professionnelle commune
#EtatsGénérauxNumérique
J'ai pu constater que beaucoup s'étaient retrouvés devant un choix multiples d'applications au moment du confinement et ne savaient finalement pas lesquelles utilisées en priorité. Soit par manque d'habitude d'utilisation, soit parce qu'il y avait trop de choix et pas de recommandations claires.
D'autres se sont retrouvés dépourvus de choix car ils ne savaient pas comment accéder à l'information, et ne connaissaient pas les applications à utiliser.
Recenser les outils disponibles et valider ensuite une palette permettant l'enseignement à distance serait une bonne chose. Le partage d'expérience et la maitrise des outils seraient ainsi facilité, l'évolution et la sécurisation des applications seraient plus efficaces également.
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4 commentaires
Conversation avec Flo
Chaque académie a ses outils. Et même, d'un établissement à l'autre il peut y avoir des variations, par exemple dans mon académie, certains utilisent pronote, d'autres pas. Il sera difficile de demander aux équipes de direction de changer d'outil.
Les recommandations étaient relativement claires : il fallait utiliser les outils fournis par l'Éducation Nationale. Le premier problème, c'est que certains ont disfonctionné. L'autre problème, c'est qu'au sein du même établissement, tous ne l'ont pas utilisé de la même manière. Par exemple dans le mien, certains ont fait leurs QCM dans pronote, d'autres dans l'ENT. Certains demandaient aux élèves de rendre leur travail dans le chat, d'autres dans un mail... bref, c'est plus un problème de direction d'établissement, qui n'a pas su ou pas voulu déterminer un modus operandi clair (malgré plusieurs demandes en ce sens). Et ce sont les élèves qui ont été perdus.
Pouvez-vous précisiez votre proposition (quels outils? qui fait les recommandations?)
Je pense que, au vu de la fragilité des divers outils disponibles, les élèves doivent faire comme nous, enseignants, et s'adapter à différents mode de communication... Jusqu'à ce qu'on dispose d'un environnement dans lequel ces outils pourront inter-opérer plus facilement, comme il est proposé ici :
Séparer l'infrastructure et les services
Il faudrait également former correctement le personnel enseignant, de trop nombreux profs se sont trouvés incapables d'utiliser des applications numériques, tout simplement parce qu'ils n'en ont pas l'habitude ou l'envie.
L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités et former, obligatoirement, son personnel à l'utilisation mais également à la culture numérique, nous sommes en 2020 et nous avons l'impression que rien n'a franchement évolué dans notre grande maison. Il ne s'agit pas de former quelques personnels motivés (en respectant les budgets de formation) mais de former avant, pendant le cursus universitaire, mais également après car les innovations ne s’arrêtent jamais...et l'auto formation a ses limites.
Les instructions ont bien été reçues d'utiliser l'ENT et maclassealamaison du CNED mais les élèves ayant tous des moyens diddérents de réception et d'émission des documents, il a fallu s'adapter et faire un double travail de rédaction sur l'ENT et pronotes puis d'adresser copies de documents scannés pour ceux qui n'avaient pas accès à l'ENT ou des difficultés pour se connecter.
Les livrets mis à notre disposition par les éditeurs gratuitement n'étaient pas tous facile d'accès pour tous, voire non accessibles et difficilement imprimables afin que les élèves puissent les compléter et les renvoyer à leurs professeur. Nous avons traité, cas par cas, les demandes des élèves d'envoi de mél et de sms pour garder le lien. Il aurait été bénéfique de continuer à communiquer avec les élèves pendant les congés pour ceux qui étaient d'accord. Nos établissement nous ont interdit cet usage et les rdv en visioconférence en dehors des heures de cours programmés.
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