Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
J'ai développé une application mobile permettant aux élèves d'être mis en relation avec des professeurs dès qu'ils rencontrent une difficulté sur un exercice ou une question de cours.
Ils émettent leur demande à partir de leur téléphone (et peuvent donc se passer de l'ordinateur) et sont par la suite contactés par un professeur ayant pris connaissance de leur problème (cela se fait en général en quelques minutes).
Nous avons aujourd'hui plus de 300 professeurs dans toutes les matières. Ils sont certifiés, agrégés ou issus des grandes écoles mais tous ont une grande expérience d'enseignement.
Tout en discutant par téléphone, un tableau blanc interactif permet une immersion totale du point de vue de la transmission du savoir. Ce tableau blanc permet au professeur d'accompagner au mieux l'élève et à se dernier de mieux interagir afin de pointer ses difficultés. La pédagogie de la démarche a fait ses preuves.
À la fin de la discussion, l'élève raccroche et ne paie que le temps qu'il a passé, ce qui lui permet de ne pas être dépendant d'un institut et de moduler à souhait l'aide dont il a besoin.
Il a alors accès à une copie du tableau blanc qui lui permettra de toujours avoir un oeil sur ce qu'il a fait avec le professeur.
Ci-après une présentation vidéo de l'application
https://youtu.be/DICH9bF7ttE
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8 commentaires
Conversation avec Julien
Je pense qu'il faut renforcer l'enseignement public et gratuit tout en évitant ce type d'initiatives qui ne fera que favoriser les élèves de milieux favorisés qui feront faire leurs devoirs par téléphone.
Bonjour Julien,
D'une part les élèves ne font pas leur devoirs par téléphone, il s'agit d'une vraie démarche à vocation pédagogue (je suis moi-même agrégé de physique et j'ai donné bon nombre de cours bénévoles dans ma vie et je ne veux pas que l'outil serve à faire les devoirs des élèves.).
D'autre part sachez que l'application était gratuite pendant le confinement, ce qui a permis de donner plusieurs centaines d'heures de cours (à nos frais) à des élèves en grande difficulté et issus de milieux défavorisés.
Sachez enfin qu'il est parfaitement possible de mettre l'application en marque blanche afin qu'elle devienne publique et serve d'outil à l'éducation nationale.
Ne faites pas passer une offre d'appel pour une entreprise philanthropique : la gratuité pendant le confinement est une opération Marketing. Vous proposez ni plus ni moins qu une uberisation de l' enseignement particulier, c'est à dire la facilitation de la rencontre entre un maître qui ne voit pas où est le mal, et un esclave qui s' en contente...
Si votre publicité n'était pas sur youtube, elle serait interdite pour dénigrement de la concurrence (les cours de deux heures que vous devriez ont la vertu de enseigner sac, pas seulement de répondre à un problème ponctuel.)
L'échec est aussi une bonne chose, et le surmonter en ayant patienté est souvent formateur. Votre application coupe cette étape en transformant l'envie de comprendre en caprice bon marché.
Comme vous l avez compris, je suis contre l'implémentation de cette application dans l'univers de l' éducation nationale. Fermement.
Et vive le correcteur automatique ! Les cours plus longs enseignent véritablement ils font germer une connaissance, ils ne se contentent pas de une information utile.
Bonjour,
Vous proposez une application payante, vous ne devriez même pas être dans ce blog pour proposer vos solutions personnelles.
Bonjour.
La solution est payant, donc, je ne la soutien pas. Par contre, j'ai proposé une application similaire dans une autre partie du site. Mettre en relation les apprenants et les aidants...
J'espère que ces états généraux ne vont pas devenir un espace publicitaire pour un produit. Désolant.
Puisqu'on en parle, je vais aussi proposer une appli payante mais pour les enseignants, par pour les élèves.
Par ailleurs, certaines appli gratuite m'ont été proposé lors d'une formation. Seul problème, il faut une connexion 4G sur son smartphone qui me couterai près de 120€ par an ! On est à la limite de l'enseignement public non ?
D'ailleurs, à ma connaissance, l’EN ne finance rien nos abonnements FAI, nos ordinateurs, ou de nos forfaits divers.
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