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Participation de l'État au développement de solutions Open Source
L’utilisation de solutions Open Source, libres et gratuites sont souvent promues dans les services de l’État.
Les raisons peuvent être d’ordre budgétaire mais surtout d’ordre éthique.
En effet, l’investissement des développeurs (souvent bénévoles) dans ces solutions n’a pas pour objectif de répondre à un retour sur investissement (financier) qui impliquerait une source de revenus (revente de données personnelles, publicité, …).
Pourquoi ne pas dédier des fonds et des ingénieurs (fonctionnaires) au développement plus large de solutions libres et éthiques qui rendent service aux institutions gouvernementales, d’une part, et à l’ensemble de la population, d’autre part ?
Pour exemple, les services de l’État, tout comme la population, utilisent de plus en plus la visio-conférence.
Des outils Open Source existent et sont proposés sur différents serveurs appartenant à l’État.
Ceci est une très bonne chose puisque cela évite l’utilisation de solutions commerciales qui fonctionnent selon un business model incompatible avec certaines exigences.
Cependant, la taille des serveurs (publiques) n’offre pas toujours la viabilité attendue. Aussi, des fonctionnalités spécifiques sont parfois nécessaires (liées à la confidentialité, …) et celles-ci pourraient être utiles à d’autres, une fois proposées par une cellule de développement composée de fonctionnaires.
Ainsi, en participant au développement de solutions open source ou même, en étant à l’initiative d’outils libres novateurs, l’État ne serait plus simplement un utilisateur exigeant d’outils gratuits développés par des bénévoles mais investirait, à long terme, dans des solutions éthiques qui rendraient service au plus grand nombre, tout en protégeant les données personnelles de chacun.
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