Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Alexandre B
Le débat logiciel libre / logiciel payant - propriétaire est dépassé et n'a pas de lien de corrélation avec la souveraineté numérique éducative.
Cette politique du logiciel libre déjà largement défendue au sein de nos académies a au contraire favorisé l'affaiblissement des acteurs qui nous permettraient d'avoir un numérique souverain. Il suffit de faire un tour à Educatech et de se rendre compte du nombre de startups éducatives françaises obligées de chercher leurs premiers clients à l'étranger et de faire face à une concurrence qui elle en générale réussit à faire ses premières références dans son pays d'origine.
Pour innover et produire des outils efficaces, il faut des ressources et les payer, le libre est utile par ailleurs pour partager des outils communs, favoriser l'innovation universitaire ou individuelle, il n'y a pas d'idéologie à mettre derrière.
Si on veut du numérique éducatif souverain en France, il faut savoir lui donner sa chance et payer le travail réalisé.
Et voilà une démonstration de l'idéologie dominante; quant ça ne coûte rien, ça ne vaut rien !
Et je rappelle que la politique informatique dans l'éducation est particulièrement contradictoire, donc il ne faut pas s'attendre à des réactions posées et argumentées, mais plus versées dans la prise de position et l'idéologie.
L'EN n'a vocation a permettre le développement de start-up qu'elles soient française ou non. Elle se doit pour être souveraine de développer ou permettre le développement de solution open source et donc saine. Enfin saine a priori, je voit mal un développeur coller un spyware dans un code libre....
Enfin le logiciel libre, et encore plus open-source, EST une idéologie et même philosophie !!!
pouvez vous nous indiquer votre définition de la souveraineté ? quel rapport y aurait il entre souveraineté et utilisation de logiciel libre ? Ne confondez vous pas le travail d'un développeur et celui d'un exploitant de service qui peut modifier le code et y ajouter ce qu'il veut sans que ce soit visible par l'utilisateur du service ? Les idéologies sont intéressantes pour le débat mais n'ont pas de place dans un contexte administratif :-)
Le débat que vous décrivez est en effet tout-à-fait dépassé... Puisque qu'Il ne s'agit pas de dire que les logiciels doivent être fournis gratuitement. Tout travail mérite salaire.
Il est vrai que cette confusion entre libre et gratuit est particulièrement répandue dans notre ministère du fait qu'il a
Si vous n'avez toujours pas compris que "libre" ne vaut pas "gratuit", renseignez-vous sur le sujet avant de participer à ce genre de débat.
Il est vrai que cette confusion entre libre et gratuit est particulièrement répandue dans notre ministère. Les projets d'adaptations de logiciels libres à notre usage particulier a souvent été financé au minimum et le débat "libre" versus "propriétaire" s'est souvent résumé à "Microsoft office" versus "libre office", le deuxième étant choisi principalement pour son coût de licence nulle.
Si les starts-ups dont vous parlez restent sur un modèle économique basé sur les ventes de licences... tant pis pour elles.
C'est l'utilité du service qui doit orienter nos choix. Pour ma par, un service qui nous rend dépendant d'un fournisseur particulier, aussi innovant soit-il, est incompatible avec nos missions et nos intérêts.
(désolé pour la dernière phrase de ma précédente réponse, je n'ai pas encore saisi comment on pouvait corriger une publication et celle-ci a été postée en l'état par erreur)
Il y a la solution de développer des logiciels "maison", par des développeurs recrutés et (bien) payés par et pour l'Éducation Nationale.
Ainsi, Canopé a mis à notre disposition la Quizinière, un outil facile de prise en main pour les profs et les élèves. Pas usine à gaz, assez intuitif et facile d'accès pour les élèves (=pas de mot de passe complexe à retenir, pas de transit par une plate-forme).
Le gratuit est attirant dans le sens où dans les petites structures, les budgets sont resserrés, et il faut toujours arbitrer sévèrement sur les solutions payantes.
Pronote est un logiciel d'une remarquable efficacité, mais pour un petit collège c'est une dépense énorme. Educ'Arte est une plateforme de ressources exceptionnelle, mais pour un petit collège c'est une dépense inenvisageable.
le métier de l'éducation nationale n'est pas de développer des logiciels mais d'assurer l'éducation de tous les élèves dans les meilleures conditions. Si des logiciels et des services sont utilisables et apportent satisfaction à leurs utilisateurs il n'est pas nécessaire d'en developper en interne surtout si ce ne sont pas des applications métiers. Concentrons les forces de nos développeurs sur des applications et services qu'il est impossible de trouver ailleurs et sur les applications métiers.
Une seule réponse: BCDI et e-sidoc
Des champs nombres transformés en texte après allez faire une requete de recherche sur des nombres qui sont compris comme du texte.
D'ailleurs ce n'est pas Académie de Rennes qui serait entièrement passé sur PMB (du libre bien fait) vis à vis de BCDI qui est une grosse supercherie. Faites des recherches documentaires avec BCDI, vous allez pleuré tellement c'est difficile d'y trouver un ouvrage.
Il y a même un langage de créer dans BCDI.
La gestion de l'impression: ca utilise Internet Explorer!!!!
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