Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Dura Lex Sed Lex
Il faut préalablement définir ce qu'est "le numérique souverain" !
Pour ma part que je pense que le terme souverain doit s'appliquer de la façon suivante :
- pouvoir établir la loi et le cadre de référence ;
- pouvoir contrôler le respect de la loi et des règlements ;
- sanctionner en cas de non respect (amende, prison) ;
- percevoir taxes et impôts.
Si chacun des 4 items est applicable alors on peut parler de souveraineté.
A mon sens la souveraineté ne doit pas être comprise comme étant une position permettant de mettre en place une politique protectionniste (pour protéger tel ou telle entreprises parce que française) ni pour discriminer le logiciel libre du logiciel non libre -> c'est un autre problème.
La souveraineté des utilisateurs c'est simplement l'autonomie possible par rapport aux fournisseurs de logiciels et de services informatiques.
Elle n'est pas envisageable avec l'utilisation de logiciels qui privent leur utilisateurs de toute connaissance sur leur fonctionnement interne et qui enregistrent nos contenus dans des fichiers dont l'accès complet n'est complet qu'avec leurs produits.
En effet, la souveraineté, c'est aussi de garder le choix de passer d'un logiciel à un autre avec la portabilité des données. Cela repose avant tout sur des formats ouverts. Et d'expérience, les logiciels libres vont souvent de pair avec l'utilisation de formats ouverts mais ils ne sont pas les seuls.
et non la souveraineté n'a pas de définitions fluctuantes... Je pense qu'il faut la stabiliser pour pouvoir échanger. Et si le choix appartient aux utilisateurs laissons les choisir mais il n'est pas certain qu'ils privilégient les services que vous choisirez vous même...
Pour les formats ouverts on est d'accord : mais rien ne vous empêche d'utiliser Libre Office, Office 365 ou même GSuite et d'échanger des fichiers au format ODT enregistrés par défaut avec les applications installés sur vos postes.
L'argument est connu mais combien d'utilisateurs de logiciels libres disposent réellement d'une connaissance de leur fonctionnement interne ? Qui va décompiler les sources pour comprendre comment ca fonctionne. C'est important de pouvoir le faire pour ceux que ca passionnent mais pour les autres ? Je ne pense pas que cet argument soit le plus convaincant !
Merci du cours théorique... et rhétorique.
Maintenant, en regardant, convenez-vous que sur chacun de vos propres 4 critères, aucun des MAGAF ne les respecte, et que nos dirigeants ne les font (bizarrement) pas respecter ; Il en va de même pour les BATX et, au vu de la tendance, on peut craindre que cela empirera.
Il est donc compréhensible que de nombreuses participations sur ce site enjoignent nos décideurs à cesser de faire des logiciels toujours plus payants, cynique et mensonger dans l'utilisation faite des données, intrusifs voir anti démocratique, bref, cesser d'en faire notre gaffe contre notre volonté.
Enfin, Félicitation pour votre cynisme absolu de faire plaindre pour "DISCRIMINATION" DES SOCIETES DONT LA PROPRE PRATIQUE DE LA DISCRIMINATION DISPARAIT DERRIERE LES PRATIQUES QUOTIDIENNES D'ABUS DE POSITION DOMINANTE
ce que vous avancez est inexact car vous confondez comme souvent les services grand public où l'éditeur est responsable de traitement et applique ses propres règles et les services professionnels ou l'éditeur n'est que sous traitant et se trouve contraint par des règles souveraines (RGPD et loi informatique et libertés en particulier). Les utilisateurs de système d'exploitation libre représentent moins de 5% des utilisateurs en France ce qui donne une bonne idée de la représentativité des libristes. Leur voix est à entendre et ils ont raison de militer mais elle ne peut s'imposer à 95 % des utilisateurs dans une démocratie. Il semble nécessaire de poser tous les arguments et d'étayer les affirmation par des positions solides en évitant les amalgames...
Vous posez inlassablement cette question.
La souveraineté, c'est garder le contrôl sur un outil, son mode de fabrication, son usage et sur le lieu de stockage des données utilisées avec l'outil.
Vous êtes sur Windows et Mac, vous ne savez pas ce qui est fait de vos promenades sur internet ou de vos usages numériques.
Vous aurez une voiture autonome, vous ne savez pas ce qui sera fait de vos données de localisation.
Vous avez un téléphone ou une enceinte autonome Google, vous ne savez pas ce qu'elle enregistre, oùu cela est enregistrée et qui a accès à vos données.
Ca, c'est pour le manque de souveraineté numérique.
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