Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec LE BLOAS Seb
Bonjour,
L'utilisation de chromium reste quand même à favoriser par apport à chrome. Google ne faisant qu'ajouter sa patte à chromium pour le transformer en chrome.
La part iele plus facile à modifier est à mon sens la bureautique. Le passage de MS Office à LibreOffice (ou openoffice) est certainement la plus facile à mettre en place. Je n'arrive toujours pas à comprendre que l'EN nous fournisse MSOffice "gratuitement", c'est aberrant. J'utilise la suite Libreoffice depuis 99 (v 1.1.1) et je n'ai jamais eu besoin ou envie de revenir à MSOffice. L'utilisation de traitement texte et tableur de façon basique ne nécessite absolument pas le passage à un logiciel propriétaire.
Pour linux, c'est plus compliqué tant les logiciel pro (EDT/Gestion/...) restent majoritairement développés sur windows. Malgré tout le passage vers linux pour le particulier/poste élève n'est pas si difficile. Les béotiens en informatique s'y font très bien (testé chez un collègue)
tellement bien que moins de 5% de la population (2,5% selon la plupart des indicateurs) utilisent cette configuration. Est il raisonnable de contraindre par la force des utilisateurs qui n'en veulent pas et le démontrent tous les jours ?
Qui n'en veulent pas ? Comment le savez-vous ?
Pour choisir faut-il encore être informé⋅e⋅s. La force de frappe des GAFAM, leur situation de monopole (renforcée par certains appels d'offres...), le manque de culture informatique des personnels font que ceci est biaisé dès le départ. Une régulation et une orientation est donc nécessaire pour ré-équilibrer les choses.
Concernant les suites bureautiques, l'outil importe moins (on est dans le choix personnel quoique dans un contexte professionnel, ça peut être limité) pourvu qu'on produise des fichiers interopérables. En choisissant des solutions libres, outre le fait que c'est très souvent plus avantageux économiquement parlant, l'État n'est plus dépendant des choix d'un éditeur dont les intérêts divergent (une lapalissade) de l'intérêt public.
ben je regarde les statistiques d'utilisation des OS
je vais sur https://gs.statcounter.com/os-market-share/all/france
et je cumule généreusement Linux et inconnu pour arriver à 2,7 % d'utilisateurs d'OS libre.
Ca donne une indication crédible...
Les organisations et les individus peuvent ils être libre de choisir eux même ? ou doit on leur imposer le point de vue d'une minorité ?
Pour l'intéroperabilité on est d'accord mais toutes les solutions de bureautiques sont capables d'utiliser le format pivot OpenDocument donc ca ne pose plus réellement de problèmes à mon avis.
La vente liée, vous connaissez ?
Les montées de versions des OS propriétaires obligeant à renouveler des machines précocement aussi ? Aberrant d'un point de vue écologique et économique.
Les fonds publics seraient mieux utilisés avec des solutions libres : pérennité, économies, évolutivité plus grande en n'étant pas dépendant du bon vouloir d'une firme, ... D'autant que ces solutions n'ont rien à envier aux autres en terme d'ergonomie, de performance et de stabilité.
Dire qu'il s'agirait du diktat d'une minorité est un argument assez grossier pour éviter le débat en noyant le poisson. Où est la liberté quand il n'y a pas de réel choix ?
Pourquoi l'État servirait-il la soupe (redevances/pensions/rentes) à des entreprises qui n'ont pas les mêmes visées (ce qui est tout à fait normal) ?
Le format par défaut de la suite bureautique Microsoft n'est pas un format interopérable et demande des compétences pour régler aux format ODF pourtant recommandés par le RGI v2.
La vente liée existe et n'a jamais été réellement remise en cause (j'en entend parler depuis 1998 époque où je donnais des coup de mains dans les install party).
Il y a maintenant une diversité importante des OS depuis l'apparition des mobiles et des tablettes également.
Régler par défaut Microsoft Office pour produire de l'ODF est a peu près aussi aisé que de régler LibreOffice pour produire du docx.
Les utilisateurs peuvent choisir parmi une bonne trentaines de distrib linux s'ils le souhaitent mais aussi entre MacOS, Windows et ChromeOS pour les PC ou entre Android et iOS plus tous les forks android pour les mobiles et tablettes. Le temps où seul Microsoft existait a changé a tel point qu'il est à moins de 25% dans les établissements scolaires aux USA en ce moment.
Il n'y a aucune chance qu'une minorité impose aux autres utilisateurs ses choix. Qu'elle en convainque de plus en plus de les rejoindre pourquoi mais la route en longue comme l'écrit Alexis.
Continuons le débat !
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