Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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La vente liée, vous connaissez ?
Les montées de versions des OS propriétaires obligeant à renouveler des machines précocement aussi ? Aberrant d'un point de vue écologique et économique.
Les fonds publics seraient mieux utilisés avec des solutions libres : pérennité, économies, évolutivité plus grande en n'étant pas dépendant du bon vouloir d'une firme, ... D'autant que ces solutions n'ont rien à envier aux autres en terme d'ergonomie, de performance et de stabilité.
Dire qu'il s'agirait du diktat d'une minorité est un argument assez grossier pour éviter le débat en noyant le poisson. Où est la liberté quand il n'y a pas de réel choix ?
Pourquoi l'État servirait-il la soupe (redevances/pensions/rentes) à des entreprises qui n'ont pas les mêmes visées (ce qui est tout à fait normal) ?
Le format par défaut de la suite bureautique Microsoft n'est pas un format interopérable et demande des compétences pour régler aux format ODF pourtant recommandés par le RGI v2.
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