Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec ThierryM
Qui n'en veulent pas ? Comment le savez-vous ?
Pour choisir faut-il encore être informé⋅e⋅s. La force de frappe des GAFAM, leur situation de monopole (renforcée par certains appels d'offres...), le manque de culture informatique des personnels font que ceci est biaisé dès le départ. Une régulation et une orientation est donc nécessaire pour ré-équilibrer les choses.
Concernant les suites bureautiques, l'outil importe moins (on est dans le choix personnel quoique dans un contexte professionnel, ça peut être limité) pourvu qu'on produise des fichiers interopérables. En choisissant des solutions libres, outre le fait que c'est très souvent plus avantageux économiquement parlant, l'État n'est plus dépendant des choix d'un éditeur dont les intérêts divergent (une lapalissade) de l'intérêt public.
ben je regarde les statistiques d'utilisation des OS
je vais sur https://gs.statcounter.com/os-market-share/all/france
et je cumule généreusement Linux et inconnu pour arriver à 2,7 % d'utilisateurs d'OS libre.
Ca donne une indication crédible...
Les organisations et les individus peuvent ils être libre de choisir eux même ? ou doit on leur imposer le point de vue d'une minorité ?
Pour l'intéroperabilité on est d'accord mais toutes les solutions de bureautiques sont capables d'utiliser le format pivot OpenDocument donc ca ne pose plus réellement de problèmes à mon avis.
La vente liée, vous connaissez ?
Les montées de versions des OS propriétaires obligeant à renouveler des machines précocement aussi ? Aberrant d'un point de vue écologique et économique.
Les fonds publics seraient mieux utilisés avec des solutions libres : pérennité, économies, évolutivité plus grande en n'étant pas dépendant du bon vouloir d'une firme, ... D'autant que ces solutions n'ont rien à envier aux autres en terme d'ergonomie, de performance et de stabilité.
Dire qu'il s'agirait du diktat d'une minorité est un argument assez grossier pour éviter le débat en noyant le poisson. Où est la liberté quand il n'y a pas de réel choix ?
Pourquoi l'État servirait-il la soupe (redevances/pensions/rentes) à des entreprises qui n'ont pas les mêmes visées (ce qui est tout à fait normal) ?
Le format par défaut de la suite bureautique Microsoft n'est pas un format interopérable et demande des compétences pour régler aux format ODF pourtant recommandés par le RGI v2.
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