Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Dura Lex Sed Lex
A nouveau la confusion entre le logiciel et le service : non un outil n'est pas un logiciel c'est plus que ça.
Et ce que vous avancez est faux. Le logiciel non libre est auditable et nombreux sont les services utilisant des logiciels propriétaires a être certifiés conforme aux normes SOC et ISO et aux obligations européennes sans que leur code soit libre.
Par ailleurs un simple passage sur le site de la CNIL vous confirmera que les données n'ont pas besoin d'être en France pour est conforme aux exigences du RGPD. Les données peuvent être hébergées en Europe mais également dans le monde si les contrats apportent des garanties suffisantes en particulier par l'utilisation des clauses de contrat type. A noter que la localisation où qu'elle soit ne suffit pas, il faut de la sécurité et des procédures associées pour l'exploitation du service.
Pour résumer un service numérique souverain respecte la loi française et européenne (c'est simple, basique...).
Merci pour votre commentaire. Un exemple pour étayer votre raisonnement: Microsoft Windows est audité ET comporte des portes dérobées. Ma question est donc: où est la maîtrise de ce logiciel par l'État?
de quelle version de Windows parlez vous ? Pouvez vous nous indiquer les sources précisant qu'il y a des portes dérobées ? Est ce une information de l'ANSSI ou du CERT ? Consultez donc les pages de ces organisations et vous disposerez d'indication sur la façon dont la sécurité est réalisée.
Quand au RGPD, il n'est pas inutile de rappeler que lorsque les données ne sont pas hébergées en France, elle le seront à 90% aux USA, qui n'est pas conforme. Par contre, une simple visite des sites de Microsoft, Google ou Amazon (AWS) ne suffira pas à le savoir...
Le plus gros problème de cette contribution, c'est qu'elle propage une fake news ou encore un mythe urbain. Un coup d'oeil sur le RGPD ou pour faire plus rapide sur le site de la CNIL (https://www.cnil.fr/fr/transferer-des-donnees-hors-de-lue) vous permettra d'une part de comprendre qu'il est légal sous certain condition d'exporter des données aux USA. Il ne faut donc pas écrire que l'hébergement aux USA est non conforme car c'est simplement faux. Il faut vérifier quelles sont les mesures de conformité mise en oeuvre. Et je vous rassure : tous les services sérieux permettent un export hors UE conforme aux exigences du RGPD et de la loi Informatique et Libertés (et depuis longtemps)... Information à diffuser à votre entourage...
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