Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Juliette
Je suis tout à fait d'accord avec ce qui est dit sans ce fil primordial : des sites marchands contenant des failles, tels que Blackboard Collaborate ou Pearltrees, nous sont donnés comme la solution pour travailler, échanger, partager avec nos élèves et les outils open sources n'ont pas été du tout développés par l'institution pendant le confinement.
Les outils commerciaux sont vantés et installés sur les ENT ou sur la plateforme du CNED alors que l'expérience montre très vite que les données personnelles ne sont pas du tout protégées et que les élèves comme les enseignants sont pistés et se trouvent à lire des données scandaleuses sur des sites mis en avant par l'Education Nationale.
Qui vend Pearltrees à l'Education Nationale ? Qui a oublié de tester Pearltrees pour oser le livrer aux enseignants et aux élèves : comment se fait-il que l'on arrive en 3 clics à des contenus pornographiques extérieurs mais dans une plateforme intégrée à l'ENT ?
vous avez tout à fait raison, je ne comprends pas que des chefs d'établissement encouragent à faire des visio avec Blackboard Collaborate
peut être parce que la solution mise en oeuvre par le CNED est conforme aux exigences de protection des données avec des outils professionnels qui ont tenu la charge de façon exemplaire ? Ca peut déja etre une excellente raison non ?
Ou avec What'app
Les solutions libres sont bien souvent plus performantes que les logiciels propriétaires. Un bon combo de départ serait de rendre obligatoire sur les postes la présence d'une alternative libre. Par exemple : Libre Office + Qwant (Junior) + Firefox (ou (la fondation) Chromium qui fonctionne avec les codes Google mais sans liens de subordination)
ici encore vous mélanger des logiciels installés sur des postes (libre office ou firefox) et des services comme Qwant (qui dépend on le rappelle de Microsoft). Ce ne sont pas de "solutions" mais des logiciels sans services.
Il me semble que Blackboard Collaborate est l'application pour les classes virtuelles du CNED, ce qui interpelle quand-même quant au respect du RGPD.
vous vous préciser sur quel point ce service ne respecte pas le RGPD ? Il n'est pas raisonnable de propager des informations non vérifiées.
Pouvez vous documentez ce que vous avancez ? Quelles sont les failles de Blackboard ou de Pearltree ? Il est important de ne pas entretenir des rumeurs : soit c'est sourcé soit ça ne l'est pas...
Par ailleurs, ne pas confondre developper un outil (c'est du logiciel) et déployer un service utilisable par des centaines de milliers d'utilisateurs (c'est un service ou SaaS càd logiciel en tant que service).
Enfin quels sont vos arguments pour écrire que les données à caractère personnel ne sont pas protégées ? Merci d'avance
Failles de Blackboard et Pearltree : je suis enseignante en lycée et utilisatrice d'outils numériques variés donc je parle vraiment en connaissance de cause. Vos questions montrent que votre pratique ne relève pas de la même expérience.
- attaques extérieures graves pendant les classes virtuelles BBCollaborate du CNED pendant le confinement au printemps car aucun identifiant requis des participants sauf de l'enseignant. Dépôts plainte au commissariat mais incapacité des services de police à tracer les intrusions car données non fournies par BBC.
- Pealrtrees : intégré aux ENT mais avec accès possible par le public non membre de l'ENT par un simple lien que quiconque membre de l'ENT peut créer et accès à des profils externes en nombre infini depuis l'ENT, dont moult à caractère sexuel.
Cette plateforme-ennquête recensant nos témoignages et propositions ne permet pas de joindre des captures d'écran me semble-t-il, hélas.
Bref, je suis sincère, honnête et ne recherche pas la polémique.
on est bien d'accord que ce ne sont pas des failles mais bien des choix de paramétrages qui sont mis en cause. Le problème rencontré peut arrivé sur n'importe quel service de visio conférence paramétré de la même façon. Ce n'est pas une défaillance du service.
Pour Pearltree on est également sur un choix de paramétrage mal établi et pas sur une faille au sens informatique du terme.
Je vous croie sincère sans aucun problème mais l'expression des difficultés rencontrées n'est ici pas liée à la nature du service ni au logiciel utilisé mais bien aux choix de paramétrages qui ont été réalisés par les personnes qui administrent ces instances.
J'espère que tout ça aura été corrigé pour cette rentrée !
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