Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Maders
Je suis pour l'utilisation des logiciels libres et en utilise depuis longtemps.
Toutefois, il y a un petit défaut à ces logiciels. C'est qu'ils sont abandonnés parfois par leur créateur, leur communauté de développeurs... Comment fait-on ensuite ? (surtout quand Windows change de version et qu'on ne peut plus utiliser la version précédente... (oui, je sais Mac / Linux, mais bon, 10 % des utilisateurs...)
C'est pour cela que le logiciel libre mais soutenu par l'Etat (ou l'EN, ou un organisme public) est préférable car gage de continuité et de durée, AMHA.
Les logiciels de qualité sont rarement abandonnés: ils renaissent sous une autre forme. C'est ainsi que Netscape est devenu Mozilla puis Firefox, que StarOffice est devenu Open Office puis Libre Office, etc. Il suffit qu'une communauté reprenne le projet.
Il serait donc temps que l'Etat, ou mieux encore l'Europe, développe les logiciels libres dont nous avons besoin pour assurer notre indépendance et notre souveraineté, et justement en développant un système d'exploitation libre pour ne plus dépendre de Windows, Apple et Google, en participant aux grands projets que sont Libre Office, Firefox etc.
Tant que nos états continueront à payer des fortunes aux Gafam plutôt que de prendre des décisions cohérentes en matière de numérique, on ne pourra pas les prendre au sérieux quand ils parlent de souveraineté et d'indépendance. C'est d'une immense hypocrisie.
Il n'y a pas de rapport entre l'utilisation du logiciel libre et la souveraineté.
Bien sûr qu'il y a un rapport entre logiciel libre et souveraineté!
C'est le cas en ce qui concerne un individu qui est fondé à refuser d'installer un logiciel non libre (et non open source) sur sa machine pour préserver la sécurité et la confidentialité de ses données. D'autant plus que dans la pratique les logiciels libres utilisent des formats ouverts par défaut et les logiciels propriétaires incitent leurs utilisateurs à utiliser des formats fermés rendant leurs utilisateurs dépendants.
C'est le cas en ce qui concerne un pays qui devrait inciter ses citoyens à préserver leur autonomie et leur éviter d'être dépendants de multinationales étrangères dont on sait le peu de cas qu'elles font de la vie privée et de la liberté des utilisateurs.
Enfin, comment comprendre qu'un pays confie des marchés à des entreprises étrangères après avoir condamné ces mêmes entreprises pour fraude fiscale ou entrave à la concurrence ? Ou équipe son administration de systèmes sous influence extérieure ?
=> DLSL
Pourquoi imposer un OS majoritaire à ceux qui n'en veulent pas ?
Pourquoi imposer partout le même traitement de texte tout naze au motif qu'il est majoritaire ?
Pourquoi toujours défendre ces immenses sociétés qui ont tellement de morale qu'elles ne paient pas d'impôts comme nous les lambdas ?
Pourquoi ne pas aider au développement de solutions libres chez nous, dans l'éduc nat ?
Quand je répond à ces questions, je n'aime pas la conclusion : débat clos, victoire des gros et silence imposé aux petits.
Beurk !
ceux qui n'en veulent pas sont libres comme depuis toujours d'utiliser l'OS de leur choix.
quelqu'un vous empêche t'il d'utiliser Pages ou encore Latex pour produire vos textes ?
les entreprises américaines ou européennes font leur travail : gagner de l'argent. Elles optimisent leurs impôts et règlent des amendes quand elles se font prendre (les françaises aussi). Il appartient au parlement européen et français de créer des textes empêchant ou limitant l'optimisation fiscale légale et de sanctionner tout ce qui n'est pas légal. On est ici sur un autre versant de la souveraineté qui n'a rien à voir avec la question.
Il me semble que le Ministère comme plusieurs collectivités contribuent au développement du logiciel libre à chaque fois que c'est la solution la plus pertinente. La plupart de ses serveurs sont sur des OS libres et sont libres, plusieurs ENT sont libres, beaucoup d'établissements déploient LibreOffice sur les postes de travail utilisés par les enseignants et les élèves.
Juste sur votre dernier paragraphe, en ce qui concerne LibreOffice, le Ministère utilise sans doute comme beaucoup d'autres la suite, mais ne contribue pas. Ni en code, ni autre forme (qui pourrait être par exemple du support/développement contracté via l'écosystème de LibreOffice). Il en est de même pour les nombreuses collectivités territoriales (sauf 2) qui utilisent LibreOffice. Ce sont des particuliers (enseignants ou agents, grand merci à eux !) qui contribuent à la Fondation sur leur temps libre, ce qui est bien différent.
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