Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres.
Pour rendre notre numérique souverain, nous devons freiner l'utilisation des logiciels sous licence payante lorsqu'il existe une alternative, surtout lorsque ces entreprises de logiciels ont été condamnées pour leur position dominante sur le marché informatique.
Faire la publicité de Windows - et donc de Microsoft - n'est pas l'idée que je me fais du service public d'éducation. Il faudrait basculer l'ensemble du parc sous une des versions de Linux.
La version Windows ne devrait être gardée sur les ordinateurs que lorsque certains logiciels, notamment au lycée technologique et professionnel, nécessitent Windows.
Pour la suite Microsoft Office, j'ai conscience que beaucoup de collègues et d'équipes de direction ont besoin de cette solution bureautique et, tant qu'il existe aussi une version Libre Office comme c'est le cas actuellement dans l'académie Orléans-Tours, je ne proposerai pas de la supprimer.
Il faut favoriser au maximum le logiciel libre et commencer par un symbole et le cœur de nos systèmes : le système d'exploitation avec une transition où les deux systèmes cohabiteront sur un même poste d'ordinateur.
Mais j'ai conscience que les groupes de pressions soutenant les firmes transnationales ne se laisseront pas faire.
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Conversation avec Ilian Amar
Les services publics devraient utiliser exclusivement des logiciels (et des formats!) libres pour de nombreuses raisons:
- protéger les données des citoyens (le Health Data Hub confié à Microsoft est un scandale)
- ne pas gaspiller l'argent public en licences inutiles quand les alternatives libres existent
- ne pas cautionner par des commandes publiques les politiques d'évasion fiscale des multinationales du numérique
- s'assurer que les citoyens peuvent accéder aux données les concernant sans utiliser des logiciels propriétaires
- impulser chez les acteurs et les utilisateurs des services publics des réflexes sains concernant leurs pratiques numériques
L'Éducation Nationale a encore plus de raisons que les autres services publics d'utiliser des logiciels libres:
- enseigner aux élèves les bonnes pratiques
- permettre aux élèves et enseignants d'utiliser les mêmes outils à la maison qu'à l'école sans avoir à payer pour cela
- garantir l'indépendance de l'école vis-à-vis des entreprises
Pas d'accord :
- confusion entre applications (installée sur le poste de l'utilisateur) et services
- le HDH utilise des infrastructures en tant que service et chiffre les données. Aucune donnée de santé n'est accessible à l'éditeur. Il est donc faux de dire que l'on confie des données à cet éditeur en laissant sous entendre qu'il y a accès librement.
- les politiques d'évasion fiscale sont le résultat d'un manque de décision de notre parlement ou du parlement européen. Quand il y a délit, il est puni mais quand c'est de l'optimisation cela relève de notre manque de rigueur dans les textes et dans leur application.
- accéder à ses données et savoir ce qui en est fait est plus important que de savoir qu'elles sont traitées sur du logiciel libre (voir l'exemple de StopCovid qui est open source !)
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