Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Trouver une complémentarité Libre/Gafam/Edtech/ESN/DSI
Existe t-il une possibilité d’approche complémentaire, qui dépasserait les oppositions de principe pour répondre aux besoins des acteurs ? Ou chacun apporterait ce qu’il sait faire de mieux. Et que ne sait pas faire aussi bien un autre.
Et à quel moment les élèves et les enseignants (et les chefs d’établissements et les inspecteurs) seront-ils équipés de réels environnements qui leur donnent plus de pouvoir d’agir ?
Ne peut-on, de manière pragmatique et responsable, penser le sujet de la modernisation des systèmes d’information des EPLE (voir de l’EN) de manière à permettre à chacun de trouver sa juste place ?
Plus d'arguments ici : https://bit.ly/2Zade1T
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6 commentaires
Entre la puissance de l'EdTech et celle du libre, on voit déjà laquelle gagne. On a beaucoup de mal à éduquer au libre !
C'est une belle proposition et essentielle si on veut former nos futurs citoyens à l'usage d'outils adaptés, éthiques et souvent français / européens.
J'ai lu avec attention votre proposition détaillée sur un lien externe.
Il est vraiment dommage de tomber dans la caricature, je vous cite "Pour tout vous dire, je fatigue un peu …. Entre : Les Edtech qui vont moderniser l’Ecole. Les libristes qui nous protègeront du Mal. Les éditeurs d’ENT si formidables que le Monde entier nous les arrachent. Les méchants GAFAM qui vont nous voler nos données. Les DSI et leur pôle de développement (s’il existe encore). Les ESN qui travaillent pour l’Etat et les collectivités et qui manient astucieusement le concept de souveraineté si cher à leur chiffre d’affaires."
Dommage de porter ce regard caricatural qui discrédite les solutions portées par la suite.
Je suis clairement dans un des camps que vous décrivez (partisan du logiciel libre) et j'aurais des réserves sur certains points que vous évoquez dans votre argumentaire détaillé.
Cependant, je vous rejoins sur l'intérêt de construire un cadre général qui permette une diversité d'approches complémentaires (quitte à assumer une saine concurrence) tout en assurant une cohérence du (ou des) service(s) rendus.
Jusqu'où sont allés nos voisins sur ce sujet ?
Dans la même perspective que la votre ou peut-être comme moyen de réaliser votre objectif, il y a également cette proposition :
Séparer l'infrastructure et les services
Très en retard chronologiquement, mais je me lance.
Dans mon Oz absolu, oui, entente et bonnes pratiques sont de mises. Mais dans mon Oz quotidien, votre propal sonne comme mettre ensemble dans un marigot : 1 poisson, 1 croco, 1 varan, 1 fantôme et 1 libellule. Je vous laisse faire la distribution des rôles ; après tout, vous avez posé la scène.
On éteint la lumière du temps. Puis on rallume : Fin du rêve !
Pourquoi penser le libre comme un camp ?
Il est parfaitement possible de prendre comme prestataire un GAFAM qui développe des solutions libres.
C'est ce qu'on fait la plupart des fabricant d'ordiphones avec Android de Google.
Comprenez qu'il s'agit plutôt d'un débat de l'ordre de la propriété intellectuelle, et de la privation de production intellectuelles pour des questions purement lucratives.
Ma conviction est que l'éducation nationale a pour mission d'ouvrir l'information et la connaissance à tous. Considérant ceci, le logiciel libre, et plus généralement le libre partage de connaissances est une évidence pour l'éducation que nous voulons.
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