Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Utilisation de ressources souveraines
Pour garantir la sécurité des données, je propose la constitution d'un référentiel de logiciels semblable à ce qui se fait déjà :
* SILL (http://references.modernisation.gouv.fr/socle-logiciels-libres)
* RGI (http://references.modernisation.gouv.fr/interoperabilite)
* Visio (https://www.acteurspublics.fr/upload/media/default/0001/28/091da71be0010bb4d8bd37ffccaf3c0bb767c618.pdf)
Ce nouveau référentiel aurait vocation à recenser les outils disponibles sur le marché (libre ou commerciaux) dont l'usage est spécifique à et recommandé pour l'enseignement.
Les conditions permettant de figurer dans ce référentiel devraient être définies en concertation avec l'ANSSI et la CNIL afin de garantir la souveraineté des données, c'est-à-dire la sécurité du logiciel suite à un audit (plus ou moins approfondi) et une gestion raisonnable des données personnelles.
A titre indicatif, un des critères pourrait être l'interopérabilité (pour ne pas être dépendant d'une solution commerciale particulière) ou la portabilité des données (un élève pouvant changer d'établissement, ses données doivent changer de même et être exploitables par les systèmes d'information des deux établissements).
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Conversation avec pecidem
Désolé, je persiste et signe !
stockage des données: le jour où on découvrira que nos données d'élèves seront sur des structures offshore, apatrides mais sous droit LéGoog, ne pensez-vous pas qu'on sera dans la m... ? Si les mots "guerre technologique" ne résonne nulle part dans votre bulle...
école institution sensible : ok mais déchargez-la svp de l'éducation ; ça, ce sont les parents ! Et incluez plutôt la formation tout au long de la vie (un beau challenge, non?) et la RESPONSABILITE, dont la sécurité des données. Loin de moi l'idée de lui en demander plus, vu ce que j'y sens de passion mais de dispersion, de créativité mais d'épuisement, etc... Car moins d'enseignants, même si ce n'est pas politiquement correct, c'est mieux d'enseignants, des enseignants plus efficaces, dont les présentiels seront souhaités et non subis, qui seront débarrassés d'une partie répétitive des apprentissages, pouvant alterner pédagogies d'enfant/adulte
et cf. 2e rép pour "chiffrement"
Comme je l'ai expliqué précédemment, l'hébergement de données chiffrées par des moyens appropriés n'a que peu d'importance. Si une société souhaite conserver des montagnes inutiles de données chiffrées, grand bien lui en fasse.
Si les parents sont chargés de l'éducation de l'enfant pour l'aider à devenir une personne, l'école va éduquer l'enfant dans la perspective de sa citoyenneté. Par ailleurs, je n'apprécie pas le terme "formation" qui renvoie à une simple tâche (e.g. tracer une lettre). La mission de l'école est beaucoup plus large à mon sens. Je vous renvoie au site suivant pour approfondir le sujet, bien mieux que je ne saurais le faire : https://bit.ly/33KTFPQ
L'objet de ma proposition vise justement à décharger l'école d'une partie de ses responsabilités vis-à-vis des données pour laquelle elle n'a pas les compétences ; ceci au profit de sa mission originale pour laquelle les moyens font défaut. Je gage que la qualité des enseignements n'en sera que meilleure.
je suis d'accord avec Evariste : le seul fait qu'une société héberge des données en France n'apporte aucune garantie complèmentaire vis à vis des reglementations en vigueur ni de la sécurité. Il existe des normes décrivant ce qui est au niveau et donc ce qui n'est pas au niveau. Je vous invite à consulter les normes SOC et ISO 270xx. C'est ce qui sert de base aux certifications pour l'hébergement des données de santé (données sensibles) et pour SecNumCloud de l'ANSSI. La sécurité et le chiffrement priment vraiment sur la localisation.
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