Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Utilisation de ressources souveraines
Pour garantir la sécurité des données, je propose la constitution d'un référentiel de logiciels semblable à ce qui se fait déjà :
* SILL (http://references.modernisation.gouv.fr/socle-logiciels-libres)
* RGI (http://references.modernisation.gouv.fr/interoperabilite)
* Visio (https://www.acteurspublics.fr/upload/media/default/0001/28/091da71be0010bb4d8bd37ffccaf3c0bb767c618.pdf)
Ce nouveau référentiel aurait vocation à recenser les outils disponibles sur le marché (libre ou commerciaux) dont l'usage est spécifique à et recommandé pour l'enseignement.
Les conditions permettant de figurer dans ce référentiel devraient être définies en concertation avec l'ANSSI et la CNIL afin de garantir la souveraineté des données, c'est-à-dire la sécurité du logiciel suite à un audit (plus ou moins approfondi) et une gestion raisonnable des données personnelles.
A titre indicatif, un des critères pourrait être l'interopérabilité (pour ne pas être dépendant d'une solution commerciale particulière) ou la portabilité des données (un élève pouvant changer d'établissement, ses données doivent changer de même et être exploitables par les systèmes d'information des deux établissements).
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Conversation avec Prat
Bonne idée!
Si les données sont stockées dans une base de données relationnelle au standard SQL elle est accessible par tous avec n'importe quel logiciel utilisant ce standard. Les données peuvent être mises à jour en temps réel ou en temps différé. C'est SQL qu'il faut rendre obligatoire pour les logiciels qui sockent des données.
Non. L'approche que vous suggérez souffre de plusieurs faiblesses.
1) Il faut proposer un catalogue d'alternatives, pas de contraintes. SQL n'est qu'une solution parmi d'autres (e.g. fichier plat, bases non relationnelles) et le choix d'une solution ne revient pas à de lointains décideurs, pour aussi compétents qu'ils soient. Seuls les personnes sur le terrain (i.e. les DSI/RSSI/DPO des écoles) seront à même de prendre la bonne décision.
2) De plus, une base SQL dépend fortement du schéma des données, lequel est dépendant du (des) développeur(s) qui maintiennent la base. Ce schéma peut donc fortement varier d'une instance SQL à une autre, brisant ainsi l'interopérabilité.
3) Enfin, SQL n'est qu'une micro-solution et pas un logiciel complet accessible à des utilisateurs finaux tels que des professeurs.
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