Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Je n'ai pas voulu utiliser l'outil "la classe à la maison" lors de la continuité pédagogique car je ne l'ai pas trouvé "dans les clous": en effet, en début d'année , on nous demande de faire remplir aux familles des autorisations aux droits à l'image , à la voix et aux oeuvres , et nous sommes censés normalement le faire pour chaque projet . Or, là , du jour au lendemain , les visio-conférences que certains ont utilisé n'avaient aucune de ces autorisations , et n'importe qui pouvait faire des captures d'écran et des enfants et des enseignants, et se retrouver après sur la toile. Bien sûr, la situation a nécéssité une réaction rapide pour assurer la continuité pédagogique... mais là, il y a , je pense , un revers juridique à repenser.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
Détails du commentaire
Vous ne voyez qu'un seul commentaire
Vous pouvez accéder au reste des commentaires ici.
Bonjour,
Pour moi, ça n'est pas la question :"élèves sur Internet" qui pose problème et demande des précautions juridiques (autorisations...) mais la question :"données personnelles/monde virtuel et réel".
On peut être dans une insécurité par rapport à ses données dans le monde réel, on peut être en sécurité dans le monde numérique.
Pour le coup, alors que je suis très sensible,voire hypersensible, aux pbs de confidentialité, la classe à la maison ne m'a pas posé problème dans la mesure où je me sentais en confiance, c'était une application institutionnelle. A priori, aucune donnée, conversation, IP, ne serait traitée par le serveur de manière abusive.
L'exposition des visages aux yeux des autres familles se faisait avec un accord tacite de réciprocité, et l'éventuelle récupération des contenus dans les familles ne me concernait pas légalement. Tt citoyen a la responsabilité légale de ce qu'il fait des données des autres.
Je pense que c'était justement le meilleur moyen pour les visios
Chargement des commentaires ...