Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Pour une réelle mise en place du droit à la déconnexion dans l'EN
Des informations sont transmises à toute heure, y compris par le ministère, très tard en soirée. Des informations sont transmises y compris les week-end et, souvent, au dernier moment, la veille pour le lendemain ou quelques heures avant.
Cela, comme si l'ensemble des personnels devait être connecté en permanence.
De fait, le fait d'avoir les informations au dernier moment, voire même après la mise en place des changements pousse les personnels à consulter en permanence leur boîte mail de peur de passer à côté de points importants.
Ne pas avoir les informations en amont, sur des horaires décents, crée un stress supplémentaire, une surconnexion de la part de beaucoup.
Il est nécessaire d'encadrer correctement les communications, leur anticipation et leurs horaires pour mettre en place un réel droit à la déconnexion dans l’Éducation Nationale, pour plus de sérénité.
Liste des soutiens
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
8 commentaires
Bravo pour cette contribution.
Des règles (lois) simples pourraient orienter les horaires des communications à l'échelle nationale et des établissements. Et éviter de considérer comme acquise la lecture de messages le dimanche pour le lundi etc.
Pour, cela devrait être élargis au monde professionnel en générale, permettre la séparation vie pro / vie perso, et comme la justement dit N.C (@profdemaths), éviter de considérer comme acquise la lecture de messages le dimanche pour le lundi.
Nous avons déjà évoqué le problème dans notre établissement. Tant que l'on est en mode asynchrone, cela ne pose pas de problème. Un mail est similaire à une bouteille à la mer, rien ne garantit à l'expéditeur que vous l'avez reçu, que vous l'avez lu (d'ailleurs une bonne pratique est de désactiver par défaut les accusés de réception). Donc pas de souci à se faire, on se déconnecte dès que l'on est sorti du cadre de travail.
Le problème est plutôt dans la somme d’informations à gérer qui souvent n'est pas fléchée par un encadré type [vie scolaire], [pédagogie] ...
J'ajouterais que pour ceux qui travaillent à tout heure du jour ou de la nuit, les dimanches et jours fériés, il faudrait des solutions (obligations ?) pour différer (automatiquement) la livraison d'une information aux horaires de bureau.
De plus, au temps du savoir-vivre, on apprenait le délai dont on disposer pour répondre à un courrier (deux jours pour une urgence, deux semaines pour le reste). Il serait heureux que le ministère donne une indication pour les courriels. J'imagine que cette donnée aiderait certains à mieux vivre le flux des emails et autres messages.
Le temps de travail numérique a explosé ces dernières années. L'an dernier j'ai pris la peine de faire les comptes. Environ 1000 messages dans pronote et 1Go de données à traiter/lire en tant que pièce jointe dans différents courriers...
L'enjeu est important, et pas seulement pour des raisons de santé publique (car le stress lié à la connexion permanente joue un rôle dans certaines maladies et troubles) : il y a aussi un risque d'ordre intellectuel lié à un mode de fonctionnement dans l'urgence, sans temps de repos réel et donc sans temps de réflexion.
Pourtant, la "nétiquette" fonctionne souvent assez bien de manière implicite, sur des sites, des forums etc ; mais dans les messageries professionnelles c'est loin d'être le cas, et surtout l'évolution n'est pas positive --de mon point de vue. Par conséquent, la rédaction d'un code de bonne conduite semble devoir s'imposer.
Je partage votre analyse.
Je partage.
Trop d'informations, tue l'information,
et nuit grandement à la qualité du traitement de l'information.
Merci
Chargement des commentaires ...