Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Favoriser les logiciels libres, limiter la multiplication des outils, embaucher du personnel informatique qualifié
Le choix du recours aux services et logiciels privés, en plus d'un coût élevé et d'un respect souvent problématique de la protection des données, génère presque systématiquement une multiplication des outils (l'exemple phare serait Pronote et l'ENT qui font pleinement double emploi et ne communiquent pas entre eux) qui rend le bon fonctionnement de l'informatique dans les établissements et la facilité de prise en main extrêmement réduite.
L'achat pour des dizaines de millions d'euros de Pack Office, de licence Windows alors que des systèmes Unix et des outils comme LibreOffice sont aujourd'hui pleinement opérationnels et parfaitement gratuits, semblent incongrus (la qualité légèrement supérieure des outils Office est en tout cas un argument tout à fait insuffisant).
Le choix du ministère de communiquer par vidéo, hébergée systématiquement sur YouTube, une plateforme ni institutionnelle, ni respectueuse des données semble décalé.
Le choix de présenter sans arrêt des contenus sur Eduscol et autres sites officiels, tous mis en page avec Word ou Powerpoint et obligeant les enseignants à disposer de ces logiciels pour pouvoir les ouvrir "correctement" semble également hors du temps.
Ne gaspillons plus l'argent public pour le donner à Microsoft et embauchons du personnel informatique dédié qui mettra en place des structures et des outils fonctionnels, plutôt que de payer (petitement) des enseignants absolument non qualifiés pour cela, ce qui a généralement pour conséquence des fonctionnements très aléatoires des systèmes informatique au sein des établissements, dépendant de la bonne volonté et la disponibilité d'un enseignant local.
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Vous confondez tout. La suite office n'est pas rendue accessible aux élèves ou aux parents, même lorsque l'état souscrit des contrats de dizaine de millions d'euros avec Microsoft. Elle ne sert qu'à payer des licences Windows pour les ordinateurs des établissements français et à permettre à certains (mais pas tous) professionels d'avoir word et excel, alors même que les injonctions nationales et la formation des élèves est faites sur des logiciels libres. Word et Excel ne sont jamais installés sur les postes qu'utilisent les élèves. C'est bien libre office qu'on leur apprend d'ores et déjà.
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