Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Bibliographie (2/2)
-BIHOUIX&MAUVILLY,Le désastre de l’école numérique,Plaidoyer pour une école sans écrans
4ec:L’école numérique, c’est un choix pédagogique irrationnel, car on n’apprend pas mieux—et souvent moins bien—par l’intermédiaire d’écrans. C’est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de résidus dangereux à l’autre bout de la planète. C’est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C’est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique
-BIAGINI,CAILLEAUX,JARRIGE,Critiques de l’école numérique
4ec:Enseignants, intellectuels, soignants, parents, syndicalistes…y développent une critique des soubassements théoriques et des arrière-plans économiques de la numérisation de l’éducation, de la petite enfance à l’université. Autant de contrepoints qui expriment un refus de se laisser gouverner par des technocrates et autres startupeurs qui entendent révolutionner nos vies
-RODHAIN,La nouvelle religion du numérique:le numérique est-il écologique?
4ec:l’industrie des TIC est l’un des secteurs industriels les plus polluants et destructeur de la planète. Les injonctions à se diriger vers le «tout numérique» sont l’objet de manipulations, où les véritables motifs sont cachés : cachée la tentative de sauvegarder coûte que coûte un système qui nous entraîne vers le chaos, caché le fait que l’enfant est désormais considéré comme un consommateur plutôt que comme un apprenant
-MAUVILLY,Cyberminimalisme
4ec:La vie numérisée qui s’impose de plus en plus à nous porte gravement atteinte à l’environnement ; des multinationales high-tech pratiquent le vol de données et la captation d’attention ; nos capacités naturelles d’orientation, de mémoire ou d’empathie sont affectées. Face à ce projet de société digitale peu humaniste, le cyberminimalisme propose une reconquête de notre pouvoir de décision en tant qu’humains et citoyens face aux machines
Liste des soutiens
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
3 commentaires
Conversation avec Utilisateur supprimé
Je comprends les raisons qui vous poussent à écrire cette proposition mais je pense que l'école est là aussi pour préparer les enfants à leur futur vie d'adulte. Et dans notre monde actuel, l'informatique est omniprésent dans tous les métiers et dans notre quotidien. Beaucoup d'enfants ont peu de matériels informatiques à la maison et ne savent pas s'en servir. Ne pas préparer les élèves à ce monde qui change, serait catastrophique pour eux car ils retrouveraient perdus dans une société hyperconnectée.
Pas d'accord. Pourquoi accompagner cette fuite en avant de toute une société? J'estime que mon rôle de professeur et adulte responsable, averti des dommages cognitifs causés par les outils numériques, ainsi que des dommages environnementaux , est de ne pas participer à ce mouvement vers un tout numérique, déraisonnable, qui ne rime à rien, qui ne sert à rien. Ne peut-on apprendre, enseigner, travailler, vivre sans numérique? Si. Je vis avec mon temps sans écrans, connections aux réseaux sociaux. Je vis bien sans ces outils chronophages, dévoreurs d'attention, dévoreurs de Terres rares. L'humain va devoir stopper net cette course effrénée au numérique s'il ne veut pas finir dans un remake du roman de Barjavel, Ravage. Une recherche sur Google = une heure de consommation électrique d'une ampoule moyenne. Rien que cette constatation aurait dû nous stopper depuis longtemps. Se jeter à corps perdu là-dedans est contraire à l'idée que je me fais de vouloir le meilleur pour les futures géne
Il y a des fonds de vérités sur les risques numériques. les bibliographies ne peuvent jamais se limiter et se clore, par exemple le numérique permet d'apprendre le numérique : il faut explorer la dimension récursive et fractale de l'éducation numérique. Mais tout autant une éducation sans écran et même sans clavier c'est intéressant même pour le numérique : il existe des livres électroniques pour mal-voyants sans écran et qui peuvent être utilisés sans clavier avec les technologies de reconnaissance vocale. Vous craignez le numérique : c'est normal, moi aussi, on manque carrément d'imagination pour voir jusqu'où ça changera l'éducation et la transmission des connaissances. OLPC a été une belle expérimentation en ce sens : peut-on transmettre des connaissances sans éducateur, à supposer qu'ils auraient été victimes d'épidémies ?
Chargement des commentaires ...