Un numérique responsable et souverain
#EtatsGénérauxNumérique
Mettre fin à l'externalisation systématique des services numériques étatiques (marchés d'investissement matériel, maintenance, licences) pour financer des propositions alternatives et souveraines.
Développer des solutions libres et ouvertes, communes à l'ensemble des établissements quelque soient les cycles et l'implantation géographique. Proposer ces matériels et solutions aux collectivités territoriales.
Investir dans des serveurs publics, correctement dimensionnés, sur le territoire national, couplés à des réseaux de chaleur.
Signaler un contenu inapproprié
Ce contenu est-il inapproprié ?
8 commentaires
Conversation avec nicolas talabardon
Je trouve intéressante l'idée de favoriser la mutualisation des outils à l'échelle de l'ensemble de nos établissements. Cependant, présenter le choix de solutions libres comme celui d'un développement interne et se priver de l'apport de sociétés spécialisées est à mon avis une erreur.
Bien que nos compétences se développent, nous ne pourrons pas tout faire seuls. Nous aurons besoin de compétences externes.
Par ailleurs, le choix de solutions libres permettrait que le recours à des prestataires externes n'induise pas une dépendance irrémédiable ou une "expropriation" de nos propres outils.
Il ne faut pas se priver de l'apport des sociétés privées, mais :
- exiger qu'elle produisent du code sous licence libre, afin de ne pas avoir à tout recommencer à chaque évolution, afin de ne pas être un « client captif » d'un éditeur particulier
- maîtriser les projets - ne pas attendre une solution « clé en main » des éditeurs, mais définir - et surtout avec les UTILISATEURS - quelles sont les besoins et les solutions à apporter.
Je suis tout-à-fait d'accord avec cette dernière proposition qui me semble préciser mes propres considérations.
Conversation avec nicolas talabardon
Que viennent faire ici les réseaux de chaleur ? Est-ce pour recycler la chaleur dissipée par nos serveurs ?
À priori c'est exactement l'idée et justifie la place de ce pose dans l'onglet «développement durable» maîtriser les serveurs de donnée («data-center») permets d'imposer des normes environnementales plus bénéfiques à l'avenir de la planète : entre 40% et 50% du cout énergivore de ces infrastuctures est lié à leur refroidissement ; récupérer cette chaleur est a priori raisonnable (sans être forcément simple).
Cette proposition me semble déconnectée de ce qui se passe dans la réalité. Toutes les grandes organisations sous-traitent l'informatique à des Sociétés de Service, que ce soit dans le public ou le privé.
Vous pouvez dépendre d'un informaticien en interne qui a programmé une application sans y mettre suffisamment de commentaires. Pour ne pas dépendre d'un tiers, il faut que les données soient stockées dans une base de données au standard SQL.
Les solutions libres peuvent être (et sont pour la plupart) développées par des prestataires externes spécialistes, et souvent avec une logique lucrative. L'idée est de détenir le code source pour rester libre de collaborer sur la conception et le modèle lié à nos outils.
Un point important est de penser l'usage, et de tendre vers un usage = un outil, ceci dans un but de cohérence et d'efficacité dans l'utilisation.
Beaucoup trop de solutions disparates aujourd'hui (plusieurs "drives", "cloud", "messageries", "plateforme d'échanges", etc.) rendent floue et décousue l'utilisation du numérique dans l'éducation.
Je conseille (si ce n'est pas déjà fait), de contacter afin d'inviter l'association Framasoft sur ce sujet, qui sera force de conseils et de propositions objectives.
personnellement, la proposition de départ me semble tout à fait légitime.
Les établissements scolaires secondaires sont dépendants des logiciels privés (ils sont experts certes mais coûtent très chers) . Les ENT sont choisis par des appels d'offres ( on peut changer de système souvent, et cela n'est pas bons pour la maitrise des outils par les enseignants). Pourquoi ne pas avoir un vrai service d'ingénieurs informatiques à l'éducation national développant tout ce dont on a besoin ( serveur du réseau pédagogique, système d'exploitation pour les PC des établissements-cela aurait du être fait il ya 20 ans-, développer les outils existants pour la gestion des notes, compétences, absences et des ENT commun à tout le territoire) Les serveurs de stockage peuvent être externalisés en France.
Chargement des commentaires ...