Un numérique responsable et souverain
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Mon idée est d'utiliser les logiciels anti-plagiat afin que les travaux des élèves soient le plus originaux possible, pas seulement des copies de wikipédia.
Il faut faire attention à ce qu'il y ait une indépendance de la pensée vis à vis des médias et éviter les copier/coller.
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3 commentaires
Conversation avec Richard Picon
Je suis d'accord avec vous, et de tels logiciels sont employés dans les universités. A l'échelle du primaire et du secondaire, cela ne me semble pas utile: il suffit d'interroger google de la façon dont les élèves le font pour retrouver facilement ce qui a pu être copié sans réflexion. En revanche, il est bon de faire en sorte que le questionnement du professeur valorise plus la réflexion ou le raisonnement, fût-ce un raisonnement de recherche d'information, plutôt que le savoir brut.
Attention cependant au but d'une question: le but d'une question de cours n'est pas forcément de rechercher si un élève a retenu sa leçon, mais le plus souvent de lui montrer ce qu'il était essentiel qu'il retienne; et écrire une réponse pour s'en souvenir vaut autant que de prouver que l'on connaissait déjà la réponse.
En somme, le copier-coller n'est pas en soi le risque, le risque, c'est que le geste de copie supprime l'acte cognitif qui ancre une connaissance en mémoire,...
... et qu'information et connaissances soient confondues en la satisfaction d'une bonne réponse dans laquelle ctrl V paraîtrait suffisant... la reformulation pallie très bien ce problème.
En réalité, l'utilisation d'un logiciel anti-plagiat est fastidieuse.
A mon sens, cela fait typiquement partie des "solutions" qu'une partie des enseignants demande mais que la plus grande partie d'entre eux n'utilisera pas... Nous dépenserions des fortunes en "solution" technique pour un sous-usage très important.
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