Gouvernance et anticipation
#EtatsGénérauxNumérique
Des référents numériques missionnés
Dans chaque établissement, il faut des référents numériques officiellemy reconnus avec des lettres de missions définissant clairement des objectifs de formations des collègues. Ces référents sont des enseignants dont la tâche s effectué sur des heures de décharge et des plages horaires de formations doivent être aménagées dans les emplois du temps des enseignants.
Cette formation doivent figurer dans les projets d établissement.
L acquisition des compétences des enseignants formés doit être reconnues et formalisée et institutionnalisée.
Une formation entre pair s appuyant sur les enseignants...et valorisant les ressources humaines locales dans chaque établissement.
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26 commentaires
Conversation avec Florence
Je ne suis pas vraiment d'accord. Les enseignants sont faits pour enseigner , non ? Moi je pense que ce type de profil doit être cherchés contractuellement. Ne demandez pas à un informaticien d'enseigner ; l'inverse est vrai aussi !
Vous confondez métiers et compétences. Au moins au sein des lycées, un milieu que je connais très bien puisque j y travaille, on peut trouver facilement des personnes compétentes dans le domaine numériques car elles font ce travail depuis bien longtemps. Il ne reste plus qu officialiser ce qui se fait depuis longtemps et valoriser ceux qui le font. Aucun besoin de contractuels dans ce domaine. Les fonctionnaires ont le sens du service public.
Dans les petits collèges, on ne trouve pas facilement de personnes compétentes et disponibles : quand on est déjà PP, référent laïcité, culturel ou décrochage, membre du CA, du CESC, de la liaison école-collège, collège-lycée, coordonateur et j'en passe, il faut trouver le temps de se former pour être en plus RUPN, gestionnaire réseau, responsable d'affectation GAR, responsable tablettes, référent PIX... Il y a largement de quoi créer un nouveau corps de métier de la fonction publique, chargé des aspects techniques et législatifs du numérique éducatif dans chaque établissement.
Pitié ; vous allez en rendre certains malades de penser à toute les heures supp que cela représente !
J'ai été informaticienne, et j'ai formé des collègues ou des clients... Cen'est pas incompatible. En plus, qui mieux qu'un enseignant est capable de comprendre les besoins des collègues? Dans le privé, c'est toujours les clients qui disent quoi faire, et généralement ils impliquent les utilisateurs finaux dans le processus de détermination des spécifications.
Que de certitudes sur l'infériorité des informaticiens ! Et que de certitudes sur les limites de ce qu'est l'enseignement !
Un enseignant qui refuse aux autres la seule capacité d'enseigner avant d'avoir vu ses compétences est voué à disparaître !
Prenez n'importe qui d'un peu passionné par son sujet, le maîtrisant suffisamment pour le rendre simple aux autres,... et il sera meilleur prof que vous ! Même un informaticien, surtout si son objectif est d'obtenir un résultat qu'il accepte de voir mesuré et remis en cause par d'autres.
Est-ce votre cas ?
Entièrement d'accord avec vous, je suis informaticien et quel métier passion que cette profession. J'ai une maitrise parfaite des outils qui sont à ma connaissance. Cela fait que la vulgariser est chose aisée.
Conversation avec Serge
Il est souhaitable que le référent numérique soit un professeur car il s'agit bien d'accompagner les usages pédagogiques liés au numérique.
Beaucoup de référents demandent des décharges horaires au lieu d'éventuelles IMP qui ne leur permettent pas d'assurer pleinement leur mission.
SVP : c'est quoi une IMP ? 'ici, ce n'est pas une salle des profs et il y a des gens qui ne sont pas dans l'ésotérisme du milieu)
Vous avez raison, à force de manger des sigles on finit par s'oublier.
IMP signifie "indemnité pour Mission particulière". En gros toute mission spécifique qui pouvait donner lieu à une décharge ou à des heures supplémentaires avant 2014 est rémunéré (ou pas du tout) sous la forme d'IMP.
Le personnel (prof, CPE etc) a une lettre de mission et une rémunération d'un quart, d'un demi, d'une IMP ou de plus (une imp = 1250E l'année... Je vous laisse apprécier le quart, très souvent utilisé haha).
Pour vous donner une idée, le collègue référent qui gère l'ENT (environnement numérique de travail), le site du collège etc. chez nous perçoit... une IMP. Il fait remonter les incidents (très nombreux sur les ENT de collège), forme, nous aide autant que de besoin pour palier aux dysfonctionnements, alimente en articles et vidéos le site chaque semaine pour une centaine d'euros par mois...
À environ 6 euros de l'heure je ne suis pas certain que nous trouvions des informaticiens volontaires 😅
Merci Farid ou Serge pour les précisions sur ce drôle d’animal que sont les « IMP ».
Et désolé de constater l'ubuisme ou l'ubuesquité de ce système. Comment une Administration française a-t-elle pu générer de tels décalages entre pratique, rémunération et activité réelle ? Le tout en restant fière d'elle-même, et en réussissant à véhiculer une image interne d'excellence ?
Vous m'inspirerez certainement des propositions....
Je suis d'accord sur le principe, c'est déjà le cas dans le limousin : chaque référent numérique doit signer une lettre de mission en début d'année, lettre de mission qui précise ce qu'il peut et doit faire, à quoi il peut et doit participer.
Conversation avec Holic
Oui mais dans beaucoup d'établissements, c'est un prof qui accepte de s'y coller parce qu'il faut bien quelqu'un. Parce que même si un prof, c'est mieux car il comprend les besoins (et encore tout dépend de chaque discipline), le boulot d'un prof, c'est d'être devant les élèves, pas à gérer les desiderata informatiques.
En plus, quand on a un glandu qui est le seul à accepter de s'y coller, on pleure comme pas permis. Et enfin, en général le temps passé par le collègue est très supérieur à sa décharge. Et je ne vous parle pas des vacances scolaires où il faut revenir car la région intervient et qu'on doit être là pour tout expliquer.
Tout cela me fait m'interroger sur la pertinence du "ça doit être un prof". J'en doute. Quelqu'un qui fera ce boulot 2 ans sera tout aussi pertinent qu'un prof à mon avis.
Vous confondez stratégie et anecdote.ble rôle de la direction est de trouver la bonne personne puis de la former pour affiner ou développer nses compétences. En outre, qualifier des enseignants de "glandu" est déplacé
Au cas où vous ne seriez pas au courant, on manque cruellement de techniciens et de développeurs en matières de nouvelles technologie en France. (Il semblerait que ce soit à cause de profs qui ont préféré l'enseignement "tout littéraire" à l'enseignement d'un minimum de sciences. Au bout de 40 ans, ça paye !)
Trouver la bonne personne est donc impossible, puisque trouver UNE personne est déjà extrêmement difficile ; voir les salaires offerts et le choix entre les avantages sociaux de cette voie...?
La stratégie a déjà été mise en place : utiliser des profs comme référents numériques. Ce que vous qualifiez d'anecdote, c'est un retour de la réalité, et pas que dans un établissement. Trouver la bonne personne est une très belle idée mais la réalité rappelle que fréquemment, il n'y a pas "la bonne personne". La direction fait ce qu'elle peut avec les personnels présents.
D'ailleurs on parle des profs mais cela peut aussi être des CPE.
Et si "glandu" ne vous sied pas, "personne fort peu investie dans sa mission" sera plus à votre goût ;-)
Faux, il n y a pas de stratégie réelle mais juste un faux semblant. Je suis référent numérique. Nous n avons aucune existence officielle dans l éducation nationale. Cela ne figure nulle part OFFICIELLEMENT. Chaque lycée fait à sa guise et composé selon ses "goûts" et ses capacités dans le domy du numérique. Une telle organisation erratique est vouée à l échec. Il faut comme je l ai proposé officialiser et formaliser une stratégie avec des objectifs, des moyens et des personnels dédiés : un référentiel, des référents numériques, des lettres de missions, des dotations horaires dans les établissements. En outre, il faut bien différencier la gestion des réseaux et du matériel et la formation aux usages.
ok avec presque tout, "hollic", mais que ça reste un prof aura un avantage sur le long terme : il sera en constant contact avec les mouvances des programmes, des appli spécifiques à l'enseignement, et des méthodes pédagogiques. Ces 3 blocs de connaissances seraient difficilement transmissibles en permanence à une population de "tech contractualisés" dans les établissements. Alors que le suivi des techniques de l'info et l'évolution des technologie bénéficie d'un marketing intense par les industriels de matériels et des services...
Conversation avec TRK502
Dans une entreprise il y a 1 technicien H24 chargé en présentiel de la maintenance informatique pour un parc de 200-250 machines...
Dans mon lycée, nous sommes deux enseignants investis dans la gestion de "l'informatique".
Un parc supérieur à 1000 machines plus les imprimantes et les vidéoprojecteurs à gérer.
A cela s'ajoute la gestion du réseau, l'administration de l'ENT, la gestion des manuels numériques la formation des collègues et le support technique pour les portables élèves et profs fournis par la région ces deux dernières années...
Pour faire tout cela, nous nous partageons 8 IMP (Indemnité de Mission Particulière) soit environ 10000€ annuel (j'ai bien dis partageons).
Je suis référents depuis 3 ans (par passion de l'info au début) je m'occupais d'une 50 aine de micro, du réseaux pédago avec une IMP et mes cours en pâtissait (retard en cours, dérangement fréquent) Par la suite nous sommes passé à trois. Une pour l'ENT, Une pour l'enseignement Tertiaire et générale et moi même pour l'enseignement pro et réseaux. Avec chacun une 1/2 IMP. L'IMP est évidement exploser en 1 mois ou deux. Nous n'avons aucune lettre de mission et je suis certain que ma direction n'a aucune connaissance des devoirs et limites d'un référent (les collègues non plus).
Je pense qu'un référent doit formé, suivit, accompagné,valorisé par l'inspecteur de l'établissement en relation avec la direction sur la politique d'investissement propre à chaque établissement et non comme souvent considérer comme un simple agent bon à changer les claviers/souris en panne.
OK pour lutter contre les hypocrisies du système, et je découvre qu'il y en a sur ce point qui ne rendent pas très fiers de notre pays. Les "compétences des enseignants formés doivent être reconnues, formalisées et institutionnalisées", mais pas par les formateurs ! Par les "clients", ce serait mieux ! (les derniers résultats du Bac me restent aussi en travers de la gorge quant à la fiabilité des évaluations dans l'EN en ce moment)
=>Assez déçu que vous n'intégriez que des personnels affectés à une seul établissement... SVP étendez votre horizon et le leur. Des tech ++ voyageant entre établissements ferait comme les démonstrateurs de machines agricoles après la 1ère & la 2ème g.mondiale : la diffusion du progrès !
=>Et très déçu que vous n'ayez pas pu intégrer dans votre proposition que les formations de ces référents pourraient se faire autrement que dans du présentiel dans l'établissement...
J'espère que c'est seult le manque de place.
Que dire, allez les heures sup non payées:
Inflation du nombre d'ordinateurs dans les lycées en minorant à fond la rétribution sonnante et trébuchante.
les conseils régionaux qui déploient des ordinateurs pour les élèves avec quels moyens pour la maintenance? Nada ou ridicule
Les livres numériques, franchement une grosse mascarade entre le temps passé dessus à les distribuer et la rémunération (0€).
Les ENT, franchement une autre grosse mascarade, tout est en panne ou fonctionne très très mal. Le temps passé dessus.
vous voulez un bilan:
Tous les outils informatique purement français actuellement poubelle avec l'argent du contribuable: monlycee.net, e-sidoc, unowhy, lde
J'ai des tickets signalant des gros bugs en souffrance depuis plus de 10 mois.
C'est bien beau de faire des annonces publics de l'argent dépensé dans le tout numérique au lycée. L'envers du décor, rien ne fonctionne ou très peu, mais on dépense l'argent du contribuable.
Rien que sur le réseau du lycée ticket du 25 Aout pour signaler que le réseau est complètement HS suite au travaux fait sur le réseau pédagogique fin Juin (plus personne au lycée).
Après plusieurs relances par téléphone, déplacement de la société le 22 septembre. J'ai découvert un bug en plus mais comme c'est très compliqué à dépanner la société m'a monté un switch pour que je trouve le bug moi même.
Le cahier des charges du nouveau réseau informatique a été bizarrement pensé sur un point (des personnes qui ne sont pas sur le terrain), j'ai refusé la mise en place pour m'éviter des problèmes futurs: j'ai eu raison, je viens de voir qu'ils ont des soucis dans le déploiement dans des lycées.
De plus les penseurs ont oublié de penser à d'autres trucs, j'ai du fermement négocier des aménagements pour garder un réseau fonctionnel.
Et
Pour les livres numériques, je ne sais pas comment cela est géré, mais franchement la plus grande cacaphonie règne dans le domaine.
Vous commandez 420 licences numériques pour un ISBN donné, et vous obtenez, 383, 440, 805, 421, etc...
En fait pour l'enseignement obligatoire rien qu'en seconde, c'est pire qu'au loto au niveau du nombre des licences mais qui paye tout cela: le contribuable.
L'année dernière j'ai passé un nombre incalculable d'heures à calculer les totaux et à faire remonter: bilan manquait 60 livres d'espagnol en première et 30 licences spé maths en première générale que nous n'avons jamais obtenu.
Mais attention fin juin 2020, nous apprenons que nous avons consommé plus de 2000 licences en plus non demandé!!!!!
C'est sur que si on nous demande 400 et qu'on nous livre 800, on surconsomme, mais qui c'est permis de livrer le double.
Là j'ai jusqu'au 23 octobre pour faire le réassort, mais bon il nous manque des licences et dialogue de sourd actuellement.
Les ordinateurs régions (UNOWHY), près de 50 ordinateurs en panne de l'année dernière et toujours en stock chez nous, des tickets en souffrance depuis plus de 10 mois, leur interface MHM hisqool buggué, comme l'ENT monlycee.net
La poste qui assure la livraison avec des gens peu au fait de l'informatique
Mais tout cela toujours avec l'argent du contribuable.
Je vous fait un rapide résumé:
L'argent du contribuable est dépensé à grand renfort de coup de communication dans les médias, mais dans les faits, sur le terrain, on doit lutter pour avoir un outil fonctionnel malgré tous les dysfonctionnement (signalés à maintes reprises) et très peu d'aide.
Il y a une telle gabegie financière que la cours des comptes mériteraient d'y jeter un coup d'oeil.
Je serais surpris de voir rester mes posts, un administrateur ira étouffer tout cela
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