Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
ERUN : enseignant référent au usages du numérique
1. Reconnaître leur rôle de formateur en créant un statut spécifique au niveau national.
2. Attribuer un poste d'ERUN par circonscription sur tout le territoire.
3. Leur donner les moyens nécessaires : équipement, formations, déplacement...
4. Donner du temps de formation aux professeurs des écoles : les mini-formations informelles sur la pause méridienne ou après la classe ne suffisent pas.
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12 commentaires
Le temps de formation aux usages du numérique offert aux enseignants est primordial. La montée en nombre des équipements (TNI, tablettes) et des ressources pédagogiques numériques nécessitent un temps long d'accompagnement. Condition nécessaire pour éviter la sous utilisation des matériels et toujours au bénéfice des élèves.
Conversation avec Thomas Pimmel
Cette proposition peut être intéressante seulement si elle s’accompagne d’un cadrage strict des missions. Sinon, dans beaucoup de circos, ce serait juste une amplification des dérives actuellement constatées : ERUN décharge administrative des autres membres de l’équipe.
les ERUN ne devraient pas avoir à traiter de problèmes techniques ni dans les écoles (compétence des collectivités) ni dans les circonscriptions (compétence du service support de la DSI académique ou départementale). Il ne devraient pas non plus être absorbés par des tâches liées à l'administration (remontées d'enquêtes par exemple) mais focalisés uniquement sur l'accompagnement pédagogique des enseignants dans les pratiques mettant en oeuvre outils et services numériques.
De façon pragmatique, l’ERUN doit gérer de aussi le numérique de petites collectivités qui n’ont pas de service informatique, pas de contrat de maintenance pour leur matériel... quand il y a seulement du matériel.
Conversation avec Jorajuria
Et que proposez vous pour les référents numériques de chaque collège et lycée ?
Chaque établissement devrait compter un personnel référent numérique partiellement déchargé et dont les compétences doivent être reconnues par son statut, son avancement de carrière et/ou son salaire.
Avant de penser aux lycée où il y a déjà un referent numérique et parfois comme chez nous un referent ENT. Pensons aux ERUN qui ont entre 50 ou 100 écoles en charge sur des territoires immenses (en milieu rural la surface à couvrir peut être de 80 km sur 80 km...).
Dans l’académie il y a 24 fois plus de personnels second degré ayant une mission numérique dans le second degré que dans le premier degré. Alors qu’il y a plus d’élèves dans le premier degré...
Avant de penser aux lycée où il y a déjà un referent numérique et parfois comme chez nous un referent ENT. Pensons aux ERUN qui ont entre 50 ou 100 écoles en charge sur des territoires immenses (en milieu rural la surface à couvrir peut être de 80 km sur 80 km...).
Dans l’académie il y a 24 fois plus de personnels second degré ayant une mission numérique dans le second degré que dans le premier degré. Alors qu’il y a plus d’élèves dans le premier degré.
Je ne fais pas de classement. cette rhétorique n a pas lieu d être. Je propose simplement de considérer une approche globale de la stratégie de formation de terrain en commençant par reconnaître les compétences des formateurs que nous sommes quel que soit le niveau auquel nous exerçons. Une reconnaissance qui passe par un statut officiellement reconnu et défini ainsi que des objectifs et des moyens ( matériels, financiers, et organisationnels)
Pourquoi avoir parlé des collèges et des lycées sur un post qui concernait les ERUN du premier degré ? Vous avez d'autres post ou vous pouviez évoquer la situation des référents numériques des établissement du second degré. On a rien à proposer pour les lycées et collège sachant qu'on soulève la problématique des ERUN pour les écoles. Votre remarque n'avais pas lieu d'être ici et ce n'est pas de la rhétorique ...
Conversation avec Enseignant Loire
Lors de la période de confinement les Erun premier degré ont été énormément sollicités. Le besoin des enseignants qui est remonté est plus de formation et spécifiquement au numérique... On est loin du "on peut mettre une pincée de numérique dans toutes les formations"
Tout à fait, autant le recours au numérique ne doit se faire que s'il apporte une plus-value dans les différents domaines, autant les enseignants du premier degré ont besoin de formations spécifiques aux outils et aux usages du numérique, chose qui n'existe quasiment pas tant "le retour aux fondamentaux" en français et en mathématiques est devenu prégnant dans la conception des formations.
Les statuts sur l'ensemble du territoire sont très variables, les missions aussi. Même d'une circonscription à l'autre les ERUN, CPD TICE, ATICE et autres, gèrent des dossiers très variables. GAIA, évaluations Repères, maintenance réseau, formation, dépanneur, conseil en équipement, acteur de sa propre formation etc ... La réflexion autour des missions, de la zone d'intervention etc ... est essentielle pour permettre d'exercer sereinement au quotidien.
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