Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
Formation continue des enseignants
Pourquoi ne pas envisager une formation continue qui prendrait en compte des objectifs précis en fonction du niveau initial des enseignants. Afin que personne ne soit en difficulté, il faut que tous les enseignants soient concernés (pas seulement les enseignants volontaires, souvent déjà intéressés voire déjà formés ou auto-formés). Un bilan des compétences numériques pourrait être demandé chaque année et donner lieu à des formations adéquates tout au long du parcours. L'intégration de formations numériques doit pouvoir se faire au sein des disciplines d'enseignement mais aussi en décroché des situations d'enseignement. On a pu voir de nombreux enseignants contraints par la situation unique de cette année prendre conscience de l'intérêt du numérique et finalement se sentir dépassés par la méconnaissance des bases.
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12 commentaires
Bonjour
La formation... bien sûr...!! Mais qui va former les professeurs ? Des sociétés privées bien loin des réalités de l'école ? Des collègues dans le primaire qui ont peu ou prou le même bagage que les professeurs ?
Globalement, la formation pour les professeurs dans le primaire est juste un lieu d'échanges de nos pratiques et l'on en sort rarement satisfait.
Conversation avec Flo
Ne pas oublier de laisser tranquilles les enseignants qui savent déjà! Voire de les impliquer...
D'où la nécessité que la pratique du PIX devienne aussi importante et quotidienne que la pratique du petit déjeuner chez les profs !!!
Et que cette certification entretenue de façon permanente serve au calcul des salaires ET à la définition de "mentorat" numérique...
Ce serait beau, non ?
Conversation avec FX_Willig
La formation doit être pensée en différenciant, comme pour les élèves. Des groupes d'enseignants débutants pour les aider à prendre en main les compétences de bases et des groupes de perfectionnements pour ceux qui ont déjà des pratiques innovantes et se sont déjà auto-formés (ou formés). Faire faire la même chose à tous est contre-productif : démotivant pour ceux qui s'ennuient ou complexant pour ceux découvrant l'outil.
Il faut faire confiance aux chefs d'établissements et ne pas avoir une approche verticale ou hiérarchique.
Quant aux formations privées, elles peuvent être très pertinentes lorsqu'elles sont ajustées au terrain, une approche idéologique (c'est mal le privé) est tout aussi inutile.
Parfaitement d'accord : différencier, des groupes de niveaux, éviter l'excès d'ennui et la honte. LES PROFS SONT DES APPRENANTS COMME LES AUTRES DEVANT DES COMPETENCES QU'ILS NE MAITRISENT PAS.
Par contre, rapprocher "confiance aux chefs d'établissements" et "pas d'approche hiérarchique" me semble hors sol au vu de la vox populi. Eh, oui ! Car celle-ci est si forte qu'elle en devient visible... et pas seulement audible.
Je généraliserait votre conclusion TOUTE APPROCHE IDEOLOGIQUE EST VOUEE A L'INUTILITE ; AU FAIT, AU TERRAIN, AUX RESULTATS, IL N'Y A QUE LA QUE LA REUSSITE PEUT S'ENRACINER
Chaque enseignant possède son propre niveau et c'est très hétérogène. Il faut avoir une approche pragmatique : le problème des formations est que rien de concret n'est produit dans les séances. Si c'est juste présenter les pratiques, les logiciels, les possibilités, c'est insuffisant. Il faut produire du concret pour bien prendre en main l'outil ; apprendre et produire en équipe au niveau d'un établissement pour diffuser cet apport serait bien plus efface et stimulant. Cela romprait avec notre "solitude" quand on préparer un cours.
L'auto-formation me lasse aussi car c'est chronophage et il faut beaucoup chercher. Finalement on n'utilise réellement (et bien) que quelques outils. Quant à savoir : qui doit nous former ? Vaste question. Les logiciels sont d'origine privée, les formateurs privés répondraient-ils à nos besoins, et à quels coûts ?
Je pense que des formations sur quelques séances seraient bénéfiques avec une production pédagogique.
Conversation avec MUNIGA
Pour et contre.
La formation oui mais former à quoi ?
Former à l'utilisation de logiciel type excel ou autre adobe ne sert à rien. Les "mordus" de l'informatique savent s'en servir et les autres ne le feront jamais. En revanche, proposer des logiciels (ou applications) spécifiques pour les matières et proposer une mise en œuvre clef en mains, voilà la solution.
Mais la hiérarchie de l'éducation nationale incapable d'en produire, bloque des enseignants. Ce n'est pas un hasard si les produits numériques de bonne qualité pédagogique sont diffusés sur des sites personnels.
C'est là qu'il faudrait agir.
Un exemple hors enseignement, a-t-on eu besoin d'une formation spécifique pour payer en ligne, pour gérer ses comptes bancaires en ligne ? Non
Il suffit de proposer des logiciels adaptés, simple d'utilisation et surtout de fournir des séquences et/ou séances avec. Un peu comme les manuels scolaires. Ils sont bien rédigés par des enseignants non ?
Désolé, mais voir décréter ce que les autres savent, feront ou ne feront "jamais", c'est lassant !
Et lire que ce que vous faites est la seule bonne solution, un peu aussi...
Pour cette raison il faudrait que tout enseignant reçoive un minimum de formation pour créer des logiciels. Que les logiciels produits et utilisés en classe soient évalués et proposés gratuitement dans une banque de logiciels. Voir le site "ecrilu" pour des logiciels de lecture au CP réalisés ave Visual Basic ...(apprentissage et fluence par exemple)
L’idée est bonne mais c’est le « tout » enseignant qui me gêne et l’absence de rémunération sous toutes formes.
Conversation avec Pierre Boulet
L'outil d'autoévaluation existe, il s'appelle PIX (https://pix.fr/) et permet à chacun d'établir son profil et d'identifier ses besoins de formation. Ces formations peuvent se terminer par une certification qu'on peut faire valoir pour prouver ses compétences.
Oui, mais il n'y aurait pas que ça à autoévaluer !!
J'espère donc que d'autres pensent aussi que ce sont ces outils qui sont à généraliser et surtout rendre non culpabilisant. Un nul à PIX à le droit de vivre autant qu'un bon à PIX !
Les côtés "profil" et "ciblage des besoins" sont tout à fait cohérent et doivent continuer à faire partie de l'outils. Le pb est que ces fonctionnalités semblent peu connues des détracteurs, des sceptiques, mais aussi des afficionados (juste une impression)
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