Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
De nombreux conseillers pédagogiques retournent à des fonctions de professeur devant une classe, déçus par les tâches qu'on leur a confiées. Souvent, ils regrettent de n'avoir pas eu suffisamment de temps pour faire ce pourquoi ils ont voulu ce poste : Aider, conseiller, former leurs pairs!
Parallèlement, le besoin en formation est criant et les professeurs doivent s'auto former, alors qu'il existe du personnel pour cela. Il faut décharger les conseillers pédagogiques de la paperasse et enquêtes diverses pour leur dégager du temps au service de la formation des professeurs ou l'accompagnement de projets innovants!
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11 commentaires
Conversation avec MUNIGA
Pour les CPE "dégager du temps [...] de projets innovants"...
Je veux bien admettre qu'un tel CPE soit compétent en numérique pourquoi pas. Mais d'abord c'est très loin d'être une généralité et ensuite, s'il est CPE, il n'a certainement pas de compétence pointue dans une matière enseignée.
En fait quelques propositions prennent vraiment les enseignants pour des benêts. On lit trop souvent "il faudrait former les enseignants "à ceci, à cela".
Mais si nous commencions déjà par former tout le personnel qui gravite autour ? Par exemple les inspecteurs incompétents dans le domaine numérique ; la direction incompétente également puisqu'elle ne sait trop souvent pas gérer le logiciel d'emploi du temps, et j'en passe parce que je suis limité par le nombre de caractères.
Donnez aux enseignants des produits numériques valables, ils sauront s'en servir.
Petit exemple :
https://www.geographie-muniga.com/
Étendons ce modèle à toutes les matières ! Ce serait déjà un bon début (sans formation !)
Il n'est pas question des CPE.... Mais des CONSEILLERS PEDAGOGIQUES!!!! 1er degré, qui sont les personnes les plus proches des inspecteurs.
Vous commentez négativement et méchamment toutes les propositions ou seulement les miennes? La critique doit être constructive et dans le sujet. Vous faites montre d'une agressivité avec tous? Si les sujets ne vous intéressent pas, je vous suggère de ne pas perdre votre temps.
Oups, petite erreur de ma part... Ne me grondez pas "maitresse" !
Je ne suis ni "agressif", ni "négatif", simplement réaliste.
Le numérique à l'école est une chose sérieuse. Elle concerne notre jeunesse, nous en sommes responsables. Or, comme je vous le dis dans une autre réponse, le véritable problème n'est pas abordé ni par les CPE, ni par les Conseillers pédagogiques, ni par les inspecteurs...et c'est dommage.
Vu l'ambiance générale autour des IEN, je me demande si les CP ne retournent pas au professorat pour d'autres raisons...
Contrairement à Muniga, je n'insulterais pas les IEN pour me plaindre ensuite qu'ils ne m'aiment pas ! Je dirais seulement que travailler dans un magasin de parapluie, cela peut vite être ennuyeux quand on n'habite pas Londres (humour) !
Quand aux CP, moi aussi, j'avais compris les CPE... Mais puisqu'il s'agit des bras droits des IEN, mes questions seraient, avant de leur attribuer des charges de formation des profs au numérique : sont ils de vrais pédagogues ? Quelles sont leur compétences d'accompagnement de l'innovation ?
Que certains d'entre eux possèdent les qualités requises, cela doit être le cas ; mais je doute quand à la généralisation de ce fait...
Quant au sens de leurs tâches actuelles, je suis incompétent pour en juger, mais suis sûr qu'il est incompatible avec des tâches supplémentaires
Tout d’abord je n’insulte pas vérifiez bien.
Ensuite je ne cherche nullement à être « aimé » par les IEN, de ce côté, grâce à Dieu, je suis très bien pourvu.
Mais en fait je commence à vous connaître, lorsque vous êtes à cours d’arguments vous essayez de dévier, parce que dire que j’ai raison vous gêne visiblement beaucoup.
Moi au contraire, je donne et je prends volontiers. C’est ainsi que l’on peut construire du positif pour et autour de soi.
Visiblement, vous ne connaissez pas vraiment le métier et les missions des CPC, et ni celles des IEN 1er degré, ce qui ne vous pas empêche de porter un jugement (je doute quand à la généralisation de ce fait).
Pour info, ce sont de vrais pédagogues et ils passent une certification pour devenir formateur (et donc conduire des actions de formation et des actions d'accompagnement)
Je n'ai pas dit qu'ils n'étaient pas de vrais pédagogues, mais qu'ils étaient tellement sollicités pour des missions annexes par la hiérarchie, qu'il ne leur restait finalement qu'un temps limité pour faire cela. Tant pour les cpc que les cpd, malheureusement, c'est le cas...
A "Guillerm". Le décret n°2015-883 du 20 juillet 2015 relatif à la fonction de maître formateur et de conseiller pédagogique dans le premier degré et portant modification du décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du premier degré , je le confesse, m'est inconnu ! Je suis donc un incompétent...
Mais mon absence de connaissance livresque ne m'empêche pas de savoir que parmi les +500 CPC, il y en a certains qui ne possèdent PAS les qualités requises à l'accompagnement de l'innovation. Ce que vous avez pris pour un "jugement" de ma part n'était qu'1 constatation stat ; complétée par 1 discrète demande aux EGNE de rechercher 1 solution à ce que je trouve être un pb. Tout incompétent que l'on soit, on a le droit de s'essayer à la subtilité, non?
1 jugement aurait résulté dans 1 condamnation de l'EN à rechercher ces CPC aux insuffisantes "compétences d'accompagnement de l'innovation" et à les virer si incompatibles !
Ma réponse était plutôt à destination du commentaire de Pecidem.
Oui, les missions se multiplient pour les CPC (comme pour les IEN d'ailleurs) et de fait, moins disponibles pour leur coeur de métier.
Maintenant que j'ai lu (diagonale) les prérogatives des CPC-CPD (BO n°30-Juillet 2015), j'arrive à en lister le détail vers 12h le mercredi ; le temps d'établir mon emploi du temps théorique - puisque je n'en suis pas un - j'arrive au vendredi-midi, heure du départ en week-end pour tout bon fonctionnaire voulant revenir en forme le lundi matin (provoc gratuite !)
Pour les EGNE, il serait sans doute souhaitable que la numérisation de l'enseignement porte gain de productivité dans ces postes perçus comme trop larges par leurs occupants : la mutualisation des emplois du temps, la normalisation des compétences, le partage du suivi des contacts, etc... Toutes ces techniques sont employées avec succès dans d'autres secteurs !
Car en tout état de cause, l'absence quasi totale de citations de ses postes comme "apportant" quelque chose dans la formation des rédacteurs de propositions sur ce site, montre l'inadéquation entre texte fondateur et réalités des pratiques...
Mais Guillerm, peut-être vous adressiez-vous à quelqu'un d'autre que moi dans votre message...car je n'ai pas posé de jugement sur les IEN et Conseillers péda, j'ai simplement écrit une triste réalité sur mon territoire donc c'est peut-être une réponse à un commentaire?
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