Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
La formation des enseignants, leur recrutement par un concours sélectif, leur évaluation durant leur carrière et le vécu au quotidien font de l'enseignant un métier très individualiste, un métier très solitaire. L'utilisation d'outils numériques de plus en plus sophistiqués nécessite le développement de nombreuses compétences voir d'expertise et de beaucoup de temps. Pour palier à ces activités chronophages le seul moyen c'est de travailler en collaboration. Cependant , force est de constater que peu d'enseignants pratiquent cette collaboration. Elle apparait de manière très informelle sur les réseaux sociaux sur des groupes dédiés. Mais elle est souvent peu présente de manière formelle. Parallèlement deux catégories d'enseignant se dessinent, des concepteurs maitrisant le numérique et développant des outils, activités et des suiveurs , des utilisateurs qui vont pratiquer ces derniers dans leur classe. Ne faudrait il pas favoriser davantage la conception par un plus grand nombre en permettant la formation de tous , en développant des incubateurs pédagogiques mais aussi en revoyant l'évaluation des enseignants non plus de manière individuelle mais de manière collective, une forme d'audit ?
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6 commentaires
Normalement il y a des inspecteurs dont le rôle ne devrait pas se résumer à inspecter mais bien à favoriser l'émergence de groupes d'enseignants qui maîtrisent et produisent du numérique.
Qu'en est-il dans la réalité ?
Dès que vous maitrisez ou produisez du numérique pour l'école, vous êtes "crucifié".
Ah oui j'exagère ?
Alors dites-moi pourquoi il y a tant de sites personnels (très professionnels) d'enseignants ?
Un exemple ?
https://www.geographie-muniga.com/
Tous ces enseignants (dont moi) ne cherchent qu'une seule chose : apporter leur savoir et leur savoir-faire à l'école.
Mais bon, les inspecteurs sont dépassés, incompétents et incapables d'où le blocage.
Alors ne cherchez plus, il y a toute la matière sur le terrain. Faites sauter les verrous et vous verrez. Mesdames et Messieurs les politiques, ouvrez les yeux ne vous laissez plus aveugler par les rapports des inspecteurs. Les enseignants maitrisant le numérique sont là, ils vous attendent....
Oui il faut développer des mécanismes d'école mutuelle.
Le numérique c'est beaucoup d'entraide dans un contexte d'évolutions technologiques permanentes qui questionne même les jeunes les plus brillants.
Il faudrait surtout mettre hors circuit ces inspecteurs ignorants du numérique scolaire. Les remplacer par d’autres qui sauront créer cette synergie : des enseignants pionniers du numérique avec un véritable bagage par exemple vous ne croyez pas ?
Je soutiens, mais avec plus de choses négatives que positives...Ah la logique !
1-Enseignant=métier solitaire. Les EGNE sont une opportunité de revoir ceci ! Le numérique est un ensemble de technologies permettant de passer par-dessus ceux qui seront identifiés par les questions suivantes. Qui as eu intérêt à diviser pour régner? Qui a voulu faire croire à l'émancipation totale des profs ? Qui a eu la volonté de décentraliser toute la créativité au niveau individuel de chaque prof ? Qui a imaginé que cette dispersion était la meilleure solution alors qu'elle générait les fait suivants : "rendre possible des créations de cours allant du meilleur au pire", "chaque année, il y a 10.000 profs qui font la même chose au même moment", "les inégalités de qualités de cours créent des inégalités d'enseignement chez les élèves" ; les causes favorites des médias actuellement ne sont pas les seules causes d'inégalités des chances !
(cf. suite)
•(suite)
2-numérique=outils sophistiqués. Oui, mais le premier charpentier à utiliser le clou a aussi dû apprendre à utiliser un marteau ! Arrêtons de nous plaindre !
3-numérique=activités chronophages. C’est bizarre ces gens dont le métier est d’apprendre à apprendre… et qui considèrent qu’apprendre est chronophage quand ça les concerne ! (humour)
4-Non, le « seul moyen » n’est pas de travailler en collaboration entre profs comme c’est toujours sous-entendu ! Les profs concepteurs, mêmes les meilleurs ne seront qu’exceptionnellement les meilleurs programmeurs. Lors des EGNE, les décisions devraient s’orienter vers la constitution d’équipes constituées de 2 programmeurs, +1 infographiste, +2 profs « concepteurs », +1 profs « anti », +1 parent/bénévole, +1 ex-élèves du/des niveaux concernés (max n+3, d’après moi).
5-Une "incitation" des profs réfractaires serait la bienvenue
•(suite)
6-Il n’y a pas 2 mais 3 catégories de profs : les concepteurs/développeurs, les suiveurs/utilisateurs, les anti/saboteurs !
7-Non, la "conception par un plus grand nombre" est au minimum une erreur, en réalité un sabotage : plus les concepteurs seront nombreux moins le niveau moyen des conceptions sera bon, plus les conceptions seront nombreuses plus le stress des profs devant la profusion des développements sera élevé. Ça, je pense que les analystes des propositions des EGNE l’ont déjà détecté !
8-les «incubateurs pédagogiques» sont la présentation intellectuelle des équipes de mon point « 4 »
9-et le «revoyant l'évaluation des enseignants» reçoit tout mon soutien ! Lors des EGNE serait-il possible qu’on arrive à la conclusion que la généralisation du numérique est l’occasion de changer tous les modes et méthodes d’évaluations internes à l’EN. Aucune évaluation n’est plus à faire par un «hiérarchique», mais par des clients ou par des résultats constatés…
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