Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
Développer des méthodologies rigoureuses pour l'évaluation du numérique éducatif
Par le passé, certaines intégrations du numérique ont été réalisées sans évaluation de leurs impacts sur les apprentissages ou bien dans le cadre d'expérimentations à portée trop limitée. Il est par conséquent nécessaire de développer des recherches pluridisciplinaires aboutissant à des études rigoureuses produisant des résultats solides sur les effets du numérique éducatif.
Le développement du numérique éducatif a été basé sur des évolutions technologiques parfois réalisées grâce à une collaboration entre des acteurs du numérique et des acteurs éducatifs.
Les équipes de développement de solutions d’envergure telles que Sesamath, ViaScola, Léa (liste non exhaustive) fonctionnent le plus souvent avec des enseignants chevronnés et entretiennent parfois des collaborations de recherche tant dans la phase de conception que dans l’évaluation des résultats. Comme exemple caractéristique, citons NetMaths, plate-forme interactive québécoise d'apprentissage des mathématiques particulièrement réussie tant du point de vue des contenus que de celui des collaborations avec la recherche.
Cependant, cette démarche de conception collaborative n’est pas toujours adoptée dès l’analyse des besoins et durant l’élaboration de la solution. Cela empêche par exemple les solutions développées de proposer des indicateurs et des traces d’apprentissage (logs) selon un modèle de traces adapté à l'évaluation.
Nous recommandons l’intégration d’une démarche d’évaluation dès la phase de conception. Ces évaluations doivent pouvoir décrire de manière claire et détaillée les usages et la situation d’apprentissage au cours de laquelle s’est développée l’évaluation. Dans la prise de décision en lien avec le numérique éducatif, il est important de pouvoir apporter des indicateurs en lien avec les résultats de recherche. Comme dans le cas du Nutriscore, le développement d’indicateurs compréhensibles faciliterait la prise de décision sur les outils EdTechs et leurs contextes d’utilisation.
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Conversation avec pecidem
Je me permets un complément car contrairement à ceux qui pensent commettre un crime en évaluant sur ce qu'il n'ont pas enseigné, c'est pourtant ce que le numérique permet.
Donc le premier jour, ma première évaluation de classe, porterait à 70% sur le programme de l'année passée et à 30% sur le programme futur. Mon but est donc d'avoir "zéro" sur au mini 30% des élèves ? Tortionnaire ! Eh bien non, mon but (plutôt celui que je fixerais à une machine) est de sortir quels sont les 4-5 sujets du nouveau programme que "des" élèves (anonymes) connaissent, et "les" thèmes qui rendent l'avancée de cette classe impossible/difficile dans le nouveau programme, et enfin "les" élèves yqui
yqui (suite) ont besoin de remise à niveau. Les résultats de cette 1ère éval peuvent être mis à la poubelle devant les élèves ; je pense même qu'elle devrait l'être car on montre ainsi aux élèves
1-une éval c'est pas le bout du monde
2-leur feuille d'éval, c'est pas "à eux", c'est au prof ; et c'est le prof qui décide
Ah! Au fait, pour ceux qui n'auraient pas suivi, cette 1ère éval (insupportable!) fournit plusieurs petites choses : 1liste d'élèves en retard, 1liste de thèmes de "décrochage" par rapport aux acquis nécessaires au nouv progr, 1 liste de thèmes de décrochage par rapport aux acquis supposés des années précédentes, 1liste d'élèves en avance, les bases d'une organisation du 2ème cours de l'année : 2 niveaux, 3 activités, à but de sociabilisation interne de la classe, de remise à niveau, et à but de préparation de préparation de la 2ème éval...
La 2ème éval construite par la machine (partiellement) et réalisée
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