Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
Ressources éducatives libres par défaut par les professeurs #OER
Les professeurs doivent être formés et incités à produire des ressources éducatives libres afin qu'elles puissent être réutilisées et améliorées par d'autres, à la manière des logiciels open-source ou des articles de wikipedia.
En plaçant explicitement les contenus produits sous des licences permissives comme la licence ouverte ou CC-BY, cette matière première pourra être réutilisée, améliorée, transformée.
Les professeurs ont trop souvent l'impression que leurs travaux n'intéressent personne, qu'il n'y a pas de besoin. Et pourtant ce cycle d'amélioration continue fait que nous pourrons bénéficier des meilleurs contenus pédagogiques afin d'en faire profiter le plus grands nombres.
Les formats doivent être simples et permettre leur réutilisation, publier des PDF gratuits ne suffit pas.
Si le ministère met l'ensemble des programmes pédagogiques sous licence libre, ce n'est pas opérationnel et suffisant, et les professeurs ont besoin d'avoir une matière première immédiatement utilisable et configurable à leur besoin, et ce pour toutes les matières et tous les degrés.
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10 commentaires
Très bien Laurent Joubert surtout quand vous écrivez "incités".
Car jusqu'à présent ces enseignants, obligés de publier leurs travaux sur des sites personnels, recevaient souvent le "bâton" de leur hiérarchie.
exemple : https://www.geographie-muniga.com/
Il serait effectivement temps d'inverser la tendance.
Comment se fait-il que nos collègues (qui le méritent) ont des incitations pour enseigner dans les établissements dits "difficiles" et que les enseignants pionniers du numérique (en production) sont soit ignorés, soit bloqués dans leur carrière (pas d'avancement, donc pas d'augmentation de rémunération).
Et si l'on pense que ces derniers investissent nos seulement leur temps mais aussi de l'argent (ordinateur, logiciel...) c'est particulièrement injuste vis-à-vis de ceux enseignant dans des établissements difficiles.
Mais le politique saura-t-il entendre cela ?
Il me semble que les inspecteurs bloquent pour préserver leur propre carrière.
Une proposition qui va dans le bon sens mais souvent le travail produit s'appuie sur des ressources qui elles, ne sont pas forcément libres. C'est pourquoi, une banque de ressources libres (vraiment !) serait indispensable pour alimenter la création des enseignants et leurs publications... il y aurait à mon avis un vrai effet boule de neige...
Je suis d'accord dans l'esprit de partager les contenus sans restriction d'usage autre que le respect du travail original mais selon vous qui serait chargé de mettre à disposition les contenus?
Les écoles qui devraient alors se doter d'un service informatique dédié à la diffusion, certes modeste mais néanmoins réelle, des contenus fournis par les enseignants?
Le Ministère qui souhaitera vraisemblablement, en tant qu'autorité à compétence nationale, uniformiser la procédure (e.g. modèle de documents, formulaire web à remplir pour identifier le dépôts) ou faciliter sa gestion (e.g. un énième compte numérique pour tous, parents, enseignants et élèves)?
Une administration tierce qui n'a pas de lien avec l'enseignement et ne sera donc pas joignable par des canaux appropriés?
Une entreprise avec tous les investissements logistiques, humains et financiers qui s'en suivent?
Les enseignants comme c'est déjà le cas aujourd'hui?
Ces exemples sont déclinables à l'envie.
Désolé, vraiment contre et sur beaucoup de choses :
a-"formés et incités à produire..." Non, perte de temps et d'argent pour la société entière. Certains prof sont faits pour créer et en ont envie. D'autres, non ! Ceux-là, n'investissez pas nos impôts sur eux.
b-votre manière de prendre l'amélioration type Wiki est adaptée à la constitution et la présentation de masses de données concernant des connaissances. Elle ne l'est pas -ou "plus maintenant" - à la constitution de bases d'outils (concernant l'acquisition de connaissances et de compétences). L'amélioration que vous souhaitez, et qui est nécessaire, passe par l'amélioration de la qualité moyenne des éléments référencés dans la base. Pour cela 3 stades : 1-élimination des gaufres 2-mise en évaluation comparatives des éléments rentrants et élimination des moins efficaces 3-Mise en avant des meilleurs outils dans la base.
Conversation avec pecidem
et, plus personnel : je regrette que seule l'EN soit votre monde.
La société "civile" existe aussi, et vous vous plaignez que "les profs ont trop souvent l'impression que leurs travaux n'intéressent personne". Mais êtes vous conscient que votre attitude m'interdit d'être potentiellement un meilleur créateur d'outil pédagogique ? Mais êtes-vous encore conscients que ce qu'attend la société, ce sont des résultats de nos élèves (PISA) pas d'améliorer les supports des autres ?
"On vous interdit d'être potentiellement meilleur créateur d'outils pédagogiques", non sérieux, je vous invite dans le premier degré pour nous faire partager votre expertise, ma porte est grande ouverte.
Produisez donc des outils pédagogiques, s'ils existaient, cela m'éviterait des centaines d'heures de bénévolat. (Apporter aussi votre matériel, on en manque cruellement..)
Enseigner reste un métier, numérique ou pas, pandémie ou pas .....
Vous voulez améliorer les résultats PISA alors que la société n'investit plus dans la "formation" au sens large, ou l'intérêt personnel prime sur l'intérêt général, PISA n'est qu'un argument parmi d'autres.
Etes-vous conscient que la société a besoin d'autre chose que de PISA.
Dommage que vous ayez pris ça au niveau perso.
1-Je ne parle pas que du 1er degré!
2-Après relecture de vos commentaires et surtout celui dans la propal "Des classes numériquement équipées" (que j'invite les autres lecteurs à aller voir), je ne peux que constater mon accord sur le manque de matos, l'absence de formation cohérente et adaptées, l'hyper-dispersion de centres de décisions et la déficience complète de leurs coordinations spatiales, temporelles, budgétaires et même maintenant politiques... L'obligation qui en résulte à votre niveau de vous dém... tous seuls pour construire des brouettes à roues carrées me REVULSE !
3- vous le dites vous-mêmes "Enseigner reste un métier, numérique ou pas, pandémie ou pas" ; tout ce que j'ai fait, c'est dire implicitement : oui ! Et restez-y ; ce sont là vos compétences... Produire des supports, définir et développer seuls des outils pédagogiques, ce n'est pas et ça a trop peu de chance de devenir votre métier, (à suivre)
pour qu'un simple contribuable sans aucune expertise comme moi, puisse en conscience vous dire : "continuer comme Panoramix! Une petite potion dans une grotte isolée de Bretagne (ou d'ailleurs), c'est le top!" ou "Eh oui, vous avez raison, vous êtes meilleurs que des produits obtenus par synthèse de la demande de 1500 profs et mis au points par 150 ingénieurs"
4-Moi, j'ai adoré le point 6 de votre commentaire. SVP, essayez de ne pas pratiquer vous-même
5-Quand vs exprimez "la société n'investit plus dans la "formation" au sens large", je me permets d'infirmer après vérification sur des stats en Euros constants... Ce que vous voyez, c'est sans doute que cette formation passe de moins en moins par l'EN. C'est regrettable, mais on récolte ce que certaines idéologies ont semé...
6-Vous dites aussi "PISA n'est qu'un argument parmi d'autres" ; vous avez raison, mais c'est le seul "poli" que j'avais trouvé (à suivre...)
(...suite), mais il y a aussi les 17% d'illectronisme dans les stats officielles, mais de 25% d'après les participations du site, et de 25% dans le détail des stats officielles, les 40% de collégiens ayant subit un harcèlement, la continuation de l'obligation faite aux victimes et souvent à leur familles de changer d'établissement, la protection des auteurs par l'institution, le non respect des lois sur la propriété intellectuelle par l'institution, la non reconnaissance des "bénévolats" productifs, la non-condamnation des pratiques internes s'apparentant au sabotage de la diffusion du numq..., etc... Vous voyez, ça aurait été moins "poli" si j'avais parlé de ça la 1ère fois...
7-Et quant au "Etes-vous conscient que la société a besoin d'autre chose que de PISA". Je le sais bien ! Surtout parce que je vois que quand on avait pas PISA, les concepteurs de programmes étaient bien à l'aise dans leur caisson d'isolement sensoriel... Ensuite parce que depuis PISA, (àSuivre...)
(...Suite) il y a eu une période où nous avions bon niveau PISA ET des concepteurs qui se sont mis à croire que l'obtention d'un bon niveau en autre chose était nécessaire ; pourquoi pas. Mais maintenant est venu le temps où notre niveau PISA est devenu à la fois dangereux dans l'attractivité nationale, honteux pour le pays dans son environnement européen, et même insuffisant dans la fourniture d'une jeunesse à qui on ne peut plus fournir l'emploi nécessaire à une intégration dans la vie... Alors maintenant est venu le temps d'expliquer que quand on n'a pas PISA, c'est inutile de rêver d'autre chose. Une tâche pour les EGNE ? De même que la lutte contre les retardateurs, ou les saboteurs ? Peut-être aussi le paiement des "heures-supplémenteurs", ces personnels qui mettent en place des systèmes qu'une administration pléthorique et millefeuillesque ne réussit même pas à installer...
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