Enseigner et apprendre avec le numérique
#EtatsGénérauxNumérique
La période du confinement a amené les enseignants à utiliser des outils numériques, nouveaux pour certains, familiers pour d'autres mais qui ont constitué les seules possibilités de maintenir une certaine continuité des enseignements.
Pearltrees grâce à toutes les possibilités qu'il offre, est vraiment intéressant à utiliser mais j'ai déploré que cet espace qui se veut ouvert, ne soit accessible qu'entre membres du même lycée. Il n'est donc pas possible de partager ses collections avec une collègue ailleurs et cela restreint ses fonctionnalités premières.
QuiZinière est une application qui peut vraiment être un plus pour les apprentissages mais son accès par les identifiants ENT s'est révélé être un frein pour certains élèves, qui ont trouvé son usage compliqué. Côté enseignant, l'application n'a pas toujours permis de savoir quel élève l'avait utilisé, ni sa progression. Il y a de bonnes choses à exploiter de ce QuiZinière mais l'application doit être simplifiée et aussi, permettre vraiment le suivi du travail des élèves.
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13 commentaires
Conversation avec Flo
Je ne connais aucun de ces deux outils
QuiZinière est une plateforme qui permet aux enseignants de concevoir des tests. En langues, on peut créér une activité d'appariement lexical, des textes à trous, des éléments à remettre dans l'ordre, etc. Ce qui était très intéressant, (je dis était parce qu'au final, cela n'a pas été possible) était que les élèves devaient y accéder en rentrant leurs noms et leurs identifiants ENT (je crois) et que cela devait permettre de suivre le nombre d'élèves ayant fait le test, l'avancement de chacun dans le test, son degré de réussite. Malheureusement, les liens d'accès étaient souvent défaillants, la plateforme et les élèves se perdaient dans les tests à faire, selon que le lien reçu était privé et directement relié à l'activité lambda, soit public et donnait accès à tous les tests de l'enseignant et il y avait des bugs. J'aimerais vraiment pouvoir continuer à l'utiliser, mais QuiZinière devrait d'abord être amélioré pour permettre effectivement, le suivi des élèves.
Dans mon académie, on a eLyco (notre ENT) qui permet de faire ce genre de tests. Chez nous ça a très bien marché, car nous n'avions pas de problème technique. Par contre, il a un gros bug sur l'édition de formules mathématiques : la moitié des fractions étaient mal affichées, de manière aléatoire. Ah ça me donne une idée de contribution ! j'ai fait 3 rapports de bugs, sur 3 bugs différents, aucun retour, rien.
Pearltrees permet d'organiser des pages Web. Cela m'a permis de rendre disponible dans des "collections Pearltress cours des XXX" le contenu des activités, de mettre la progression en cohérence avec le besoin de différencier les apprentissages. Par exemple, une sous-collection pour la séance du (+date), permettait d'entrer dans le thème. Dans cette partie, l'élève trouve une page vidéo Youtube à observer, une page du support écrit des questions de compréhension, une page avec les consignes pour avoir la correction. Dans cette partie aussi, la possibilité de choisir selon qu'on veut faire l'activité de niveau X ou Y (A1 à B2 en langues), et surtout, pour ceux qui veulent aller plus loin, renforcer certains points, des pages qui mènent vers des sites d'activités autour du lexique, des sites de révisions de grammaire, des sites d'entraînement à la prononciation, etc. Pearltrees permet d'organiser tout cela de façon cohérente et lisible par les élèves.
Conversation avec MUNIGA
Pourquoi se compliquer la vie et surtout pourquoi la compliquer aux enseignants.
Au début on avait des manuels et tous les enseignants s'en servaient. Des ingénieurs étaient formés, des médecins etc... Puis est venu l'air de la photocopie. Aucun manuel n'était plus parfait. Ciseaux et colle dans une main, photocopie à découper dans l'autre, les enseignants ont passé plus de temps à composer que pour préparer véritablement leurs cours. Nous avons perdu en qualité et les élèves aussi, mais surtout les forêts s'en souviennent. La qualité des enseignants était mesuré à la tonne de photocopies distribuées.
Et maintenant on veut que l'enseignant "fabrique" des pages Web etc...
Je le répète pourquoi ne pas mettre en place un groupe, au niveau national, d'enseignants et autres spécialistes qui proposent et diffusent ces produits numériques ?
Nous y gagnerions en qualité et en efficacité. Ensemble on pourrait produire mieux que chacun dans son coin !
Personne ne dit qu'il faille s'imposer quoi que ce soit. Il ne s'agit pas de se mesurer par rapport à nos méthodes et usages, si l'objectif final est atteint. A savoir, on parvient à enseigner, les élèves parviennent à apprendre et à évoluer. Âgée de pas loin de 50 ans, j'ai désiré me mettre au numérique, à vrai dire, j'ai été parmi les 1ers utilisatrices d'internet dès 1994. Avec la nostalgie des moteurs de recherche comme Lycos ou Altavista et qui ne donnaient que des contenus informatifs, Wikipedia n'existait pas alors. Puis, à un moment, tout s'est accéléré avec l'avènement des GAFFA's et j'ai été larguée, et j'y reviens. Concernant le groupe qui proposerait des ressources/produits numériques, pourquoi pas ? Sauf qu'une forme similaire existe déjà. Certains sites pour enseignants recensent les outils/applis numériques avec des exemples d'usages. Mais si on ne maîtrise déjà pas quelques basiques, qu'on n'a pas plus envie que ça d'utiliser ces ressources, alors, cela restera vain.
Certaines réponses à divers posts me font penser à ces enseignants qui affirment que comme ils enseignent des mathématiques, ou des matières professionnelles, alors, ce n'est pas grave s'ils commettent énormément de fautes en français. Après tout, ils ne sont pas enseignants de français ! De la même façon que d'intégrer certains outils numériques dans nos usages deviendra avec le temps, une compétence professionnelle de l'enseignant, il en est de même avec la maîtrise du français. Être ambitieux pour ses élèves, c'est déjà l'être pour soi. C'est dommage que certains enseignants éprouvent tant de mal à se former, s'auto-former, pour leur propre développement professionnel et aux bénéfices de leurs enseignements, et donc des élèves. Pendant le confinement, il a été plus facile de maintenir la motivation et l'assiduité des élèves grâce aux divers supports utilisés pour les activités à réaliser. Les cours envoyés par mails ont été plus durs à suivre.
@SandLby vos posts deviennent obscurs. Vous pouvez, je crois, répondre directement à tel ou tel intervenant. C'est un échange. J'apprécie vos remarques. Vous avez commencé en 1994. C'est très bien. Moi bien avant. Et je n'enseigne pas les mathématiques. En revanche je produits du numérique pour mes élèves et tous les enseignants et autres élèves qui peuvent, sur mon site, télécharger gratuitement.
https://www.geographie-muniga.com/
Et moi, au contraire je pense et je crois même que la majorité des enseignants est ambitieuse mais que l'institution dite éducation nationale ne fait rien pour eux. Elle les a abandonnés depuis longtemps. Le politique cherche trop souvent la paix sociale par le biais de l'école et les enseignants en font les frais.
Il y a effectivement, ceux qui pâtissent de l'abandon d'une formation de pointe, et ceux qui ne veulent pas et je sais de quoi je parle pour l'avoir beaucoup entendu. Il est vrai que suivre les évolutions des supports dans l'enseignement n'est pas évident et qu'on ne devrait pas attendre qu'on apprennent tout tous seuls, sur notre temps et avec uniquement, notre matériel. Mais quand certains d'entre nous se trouvent en difficulté, comme pendant le confinement, parce que même les outils bureautiques ne sont pas maîtrisés, je ne peux m'empêcher de penser qu'on attend parfois trop que tout vienne de l'institution. Je ne vais sans doute plus répondre puisque ce que je dis est pris comme une attaque, alors que je ne fais qu'un triste constat. Pour finir sur une note positive, un grand nombre d'enseignants, si ce n'est la majorité ont déjà fait le pas du numérique. En lycée professionnel, le développement des compétences numériques des élèves est essentielle.
Correction* "qu'on apprenne"
S'il n'y avait que ses deux outils à améliorer. Tous ce qui est proposé est obsolète.
Pas de synchronisation automatique des fichiers, pas de possibilité de travailler hors ligne, des fonctionnalités limitées par rapport aux outils de référence du marché.
Dès que l'on veut utiliser de façon un peu avancée des outils, on est obligé, si on ne veut pas s'arracher les cheveux à abandonner l'offre educ nat pour passer à des outils du marché (texteur, tableur, carte mentale...) .
Conversation avec HARAND
Sinon pour en revenir à Pearltrees, évidemment qu'il y a des améliorations puisque l'outil n'avait pas un but éducatif au départ mais devait servir de "barre de favoris" améliorée (je sais c'est réducteur de ma part). C'est un outil pour organiser et partager des ressources, mais pas pour faire cours.
Donc bien entendu on peut l'utiliser pour enseigner en adaptant la méthode, tout comme on utilise des diaporamas en classe, mais en faire une plateforme d'éducation va peut-être demander des évolutions et des orientations qui ne seront pas totalement compatibles avec leur offre commerciale privée.
Du coup, je ne suis pas sûr que les modifications nécessaire pour en faire un vrai outil ouvert pour l'enseignement soient 100% possibles...
J'ai déjà proposé des évolutions afin d'intégrer des outils de gestion de projet (type Trello) afin d'éviter à mes élèves 58 logins et mdp à retenir car on ne dispose pas d'identification unique type comptes Google, Microsoft ("se connecter avec...")
Barre de favoris, moi je dirais explorateur de fichier avec visualisation facilitée... :)
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