Un égal accès au numérique pour tous / Fracture numérique
#EtatsGénérauxNumérique
Vers une « université citoyenne et populaire du numérique »
La formation au numérique est un enjeu citoyen qui vise à développer la culture et les compétences numériques des différentes catégories d'âges et de métiers. Ceci est particulièrement critique pour les décideurs et décideuses à l’échelle locale et nationale, dans les choix d’investissement lié au numérique éducatif notamment.
Des pays comme la Finlande proposent une formation en ligne pour les cadres du pays afin de comprendre les mécanismes de l’apprentissage machine et des enjeux sociétaux induits par ces technologies disruptives. En France, la formation https://classcode.fr/iai complémentaire de celle-ci permet d’inclure un plus grand nombre de personnes et il existe d’autres initiatives comme Objectif IA qui peuvent offrir une première entrée culturelle sur ces sujets.
Nous recommandons de créer un espace de partage et de réflexion collective sur ces sujets, une « université citoyenne et populaire du numérique » (https://hal.inria.fr/hal-02145478v1 ) qui propose découverte et formation à la pensée informatique tout au long de la vie. Labellisée et attestée, cette offre en ligne s'appuierait sur les succès d’initiatives telles que Class’Code engagée par Inria en 2016 qui offre des formations hybrides, des ressources librement réutilisables et un maillage du territoire au sein de tiers-lieux permettant de faire coopérer les acteurs de terrain. Elle rassemblerait d’autres initiatives à travers une démarche collective implémentée par l’action collaborative de ses partenaires.
Il est important que ces formations se fassent par rapport à un référentiel de compétences et, pour rester indépendant des certifications liées à des produits commercialisés, nous proposons de faire de la certification PIX la référence française en matière de compétence informatique.
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5 commentaires
Conversation avec pecidem
Tout est bon dans l'cochon ! Et ce n'est pas de l'humour.
Jaloux de ne pas avoir eu l'idée, mais je ne suis qu'un "lambda" !
Par contre, expliquez-moi l'absence totale de citation de vos outils dans la liste de ceux connus/cités par des profs sur cette plateforme... Y aurait-il, comme d'habitude chez les ingénieurs, un défaut de partenariat avec les clients de vos outils ? Ou avec ceux qui pourraient communiquer avec eux ? Ou, encore comme d'habitude chez les chercheurs, un dédain de la valorisation des résultats de leurs recherches ?
SVP, pensez qu'un contribuable comme moi en a un peu assez de voir des chercheurs se faire financer leurs recherches par des impôts, puis renâcler à rentabiliser leur recherches, ce qui pourrait aussi bien financer leur recherche suivante et limiter la charge de impôts...
Notre proposition se veut fédératrice et n’est pas « juste » une collection d’outils et de contenus. Nous assumons de ne pas avoir commencé par laisser penser que tout ce qu'on voulait c'était citer nos propres outils et contenus ou ceux dont nous avons permis la création (ex: https://scikit-learn.org ou https://classcode.fr/snt ou https://classcode.fr/iai ces derniers co-construits avec des enseignants). En ce qui concerne Inria, nous avons dans notre ADN de faire de la recherche fondamentale avec l’ambition de l'innovation et de la valorisation industrielle et sociétale (https://www.inria.fr/fr/inria-son-ecosysteme). Les grandes idées théoriques peuvent avoir un impact dans la société et c'est une fierté pour les chercheuses et les chercheurs qui vivent cette démarche.
Raté ! je pensais que vous comprendriez. Mais vous avez cru que je remettais en doute...
Mon but était de vous rapprocher de la tête l'idée que les EGNE, c'ETAIENT une opportunité de
1-faire sélectionner 1 ou +sieurs de vos innovations comme une de celles à généraliser dans l'EN (et+) ; et pour cela, il faut en citer le nom
2-préparer de la valorisation industrielle (laquelle pourrait combler le léger déficit que j'ai pu pouvoir constater vis-à-vis de nos concurrents et amis ex-Anglos-saxons et asiatiques
3-prévoir de commencer le financement de vos prochaines recherches (cf.1ère réponse)
Du temps où j'étais dans le secteur du transfert de technologies, j'ai plusieurs fois vu des chercheurs avec des projets testés-prouvés-labellisés et même certains brevetés, tranquilles et assurés que l'ANVAR allait valoriser leur travail... très loin de porter sur leurs visages les fiertés des chercheuses et chercheurs
Conversation avec Aimé Vareille
C'est une proposition pleine de bonnes intentions qui laisse un peu perplexe par rapport à l'existant comme le maillage du territoire par https://fabfoundation.org/global-community/#fablab-map , https://wiki.hackerspaces.org/List_of_Hacker_Spaces ...
Logiciel Libre, FabLabs et Hackerspaces c'est plus connu que "la pensée informatique" ... Les espaces de partages y sont mediawiki, forges git ...
La remarque est tout à fait pertinente ; il existe déjà un super mariage de territoire en matière de maker space au sens large (rappelé ici), et notre proposition a pour but d’identifier, de mailler des initiatives locales déjà existantes ou d'en susciter la création selon les besoins comme nous le fîmes pour le projet https://classcode.fr. En revanche il y a bien une différence profonde entre ces démarches et celle d'initiation à la pensée informatique (comment s'approprier les choses que l'on peut qualifier "d'inutile mais indispensable" comme : qu’est-ce qu'un algorithme, c’est quoi une donnée, comment on code les informations, comment marche l'intelligence artificielle, , etc.
La démarche de maker space "d'apprendre en faisant" est un très beau levier mais ce n'est pas la seule. Les approches doivent être multiples et pas exclusives afin de s’adapter aux apprenants. et/ou à l‘environnement.
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