Un égal accès au numérique pour tous / Fracture numérique
#EtatsGénérauxNumérique
Evaluer puis autoriser les logiciels de compensation, y compris aux examens
Des élèves en situation de handicap utilisent du matériel pédagogique adapté dont des logiciels afin de compenser leur handicap. Aujourd'hui l'utilisation de logiciels est remise en cause dans certaines académies, sans prise en compte des besoins des élèves et de l'intérêt des outils.
Y aurait-il une surcompensation du handicap ? Comment l’élève utilise l’outil ? Et parce que l’utilisation de logiciels est surtout remise en cause pour les examens, cela questionne aussi l'évaluation : que cherche-t-on à évaluer et l'outil fausse-t-il cette évaluation ?
Un groupe de travail comprenant les différents acteurs (dont associatifs) doit être mis en place au plus vite pour évaluer les logiciels en tenant compte de l'usage qui est fait par l'élève en situation de handicap (et non lister les fonctionnalités du logiciel) en gardant comme objectif : le développement de l’autonomie de l’élève.
Les logiciels retenus doivent ensuite être autorisés :
- sur tout le territoire
- pendant la formation ainsi que pendant les examens.
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23 commentaires
-Que les logiciels autorisés pour les examens nationaux et formations pour compenser le handicap soient les mêmes que ceux utilisés en classe (et lors des contrôles continus).
- Qu’il n’y ait pas de disparités territoriales , que tous les logiciels d’aide à la compensation du handicap soient autorisés et puissent être utilisés sur l’ensemble des territoires, dans toutes les académies,
•Enfin une propal où on parle d’évaluation pratique, et par les utilisateurs !
•Je confesse ma honte d’apprendre que dans mon pays, certains souhaitent remettre en cause ces aides aux examens. Si encore, c’était pour attribuer les budgets pour finir les chantiers d’accessibilité…
•Dans d’autres commentaires que j’ai pu faire, j’ai évoqué l’erreur cathédralesque de la décentralisation ; encore une preuve que la départementalisation et l’académisation des décisions font perdre la neutralité républicaine et le principe constitutionnel de l’égalité en droit des handi entre eux, et de leurs profs entre eux.
Pourquoi à l'heure du numérique le fait que des élèves écrivent avec des logiciels (parce que ils ne peuvent pas écrire autrement) est -il toujours suspect de fraude ?
Pourquoi existe-il une note de service interdisant les logiciels de compensation aux concours de l'education nationale (ex : capes); l'inclusion ne vaut-elle que pour les autres mais pas pour l'Education nationale en interne ?
Conversation avec federation anapedys
Le trouble ou le handicap disparaissent-ils à l’examen ?
Les élèves dys ne sont pas que dysorthographiques, ils peinent à concevoir leurs phrases, oublient des mots,font des confusions. Divers logiciels (recommandés par les professionnels de santé, utilisés et reconnus EN) restent nécessaires.
Sans aide, ces élèves sortent trop souvent du système scolaire.
Refuse-t-on les lunettes aux myopes ou le braille à ceux qui en ont la nécessité ?
Pourquoi de telles méconnaissances et de telles positions à l’heure de l’école inclusive ?
Nous sommes déstabilisés par la note de service refusant les logiciels de correction orthographique pour les concours tel le CAPES (au nom de l’égalité des chances entre candidats !)
Les logiciels sont des outils d’inclusion, mis facilement en place en vie professionnelle
Nous demandons une formation spécifique pour les responsables de DEC qui sans connaissance des troubles se positionnent au nom de principes désuets.
dac
Notre Centre de Formation de Lyon a mené plusieurs études concernant les aides numériques aux examens, depuis dix ans, avec notamment l'appui de plusieurs chercheurs de l'INSHEA . Suresnes. Education Nationale) et de membres de la Direction du Numérique au MEN. Voir le bon travail mené par l'ORNA (INSHEA). Malheureusement, sur le terrain, chaque Académie fixe les règles (Pas de cohésion nationale). L'utilisation des aides numériques aux examens se heurte à un manque d'expertise des Services des examens au sujet de la "compensation". Généralement, on préfère se contenter du "tiers-temps "en oubliant qu'il existe d'autres modes de compensation. On pourrait également parler d'un autre sujet qui a des similitudes : l'octroi d'ordinateurs , c'est bien ! mais quels outils adaptés installe t on dessus ?
C'est un sujet complexe qui n'a jamais été abordé de front à une échelle nationale..Les Etats généraux :
une opportunité à saisir ???? R. Forest Handica Reussir Formations
Je soutiens la position de l'association fédération Anapedys, encore cette année je me bats pour que mon fils puisse utiliser son ordinateur en cours. Dernièrement son prof de français lui a interdit juste avant l'interrogation, il a été complètement déstabilisé. De plus, son prof m'a répondu que le devoir n'était pas complexe...Les enseignants ne sont pas formés ils confondent la problématique de la double tâche et un devoir complexe...Ils se permettent de faire ce qu'ils veulent malgré les aménagements validés par un Gevasco....
Pour obtenir la possibilité d'obtenir un ordinateur, l'aval pour l'utiliser en cours et en examen c est le vrai parcours du combattant. Il n'est pas normal qu'ils ne puissent pas les utiliser lors les examens.
L'ordinateur est juste là pour soulager, l'enfant, il ne peut en aucun cas faire le travail à sa place.
Il faut bien comprendre que nos enfants ne sont pas des tricheurs, ni des simulateurs laissons les travailler dans de bonnes conditions.
Mes enfants ont besoin de leur ordinateur pour exprimer leur potentiel. J'arrive dune académie ( Nice) où les ordinateurs ont un pack office d'emblée et des logiciels d'aide sur demande . Mes enfants utilisent depuis longtemps Onenote comme classeur numerique, studys, Geogebra... Top!
Apres demenagement la nouvelle académie ( Poitiers) refuse tout logiciel payant...et refuse que les familles en installent à leurs frais sur les ordis prêtés ! Comment adapter au mieux si on doit se contenter des logiciels basiques.
Ceux ci peuvent convenir a certains mais chaque dys a des difficultés différentes.
Jai investi dans des pc perso, adaptes selon les préconisations des pros qui les suivaient.
En reactualisant les bilans ici jai peur que les professionnels se contentent, frileux, de la liste fournis par l'académie (pourquoi préconiser ce qui ne sera pas fourni...)
Pourquoi de telles disparités ? Pourquoi refuser les meilleurs outils compensatoires ? Cest aux pros d'imposer selon le besoin
Il faut également prévoir la formation des AESH aux pratiques numériques et aux logiciels spécifiques pour aider les enfants au quotidien, les dysfonctionnement du matériel ou des logiciels sont une grosse source d'angoisse chez les enfants dépendants de ceux-ci. Les manuels scolaires numériques sont aussi un gros point de difficulté : les parents doivent contacter chaque éditeur, chercher et payer le manuel s'il existe en numérique, l'installer sur l'ordinateur. l'EN refuse dans le 69 cette installation sur les ordinateurs pour ne pas ralentir les machines. Les manuels et cahier d'activité devraient être choisis par les établissements en fonction de leur disponibilité en numérique et les installer chaque année sur les ordinateurs des élèves pour ne pas pénaliser les parents qui ne peuvent pas le faire. Les éditeurs doivent mettre sur une même plateforme les manuels avec les mêmes modalités de téléchargement.
Egalité pour tous!!!!
l'ordinateur est un aménagement précieux pour les élèves qui savent en retour s'investir pleinement dans l'utilisation de cet outil. C'est une véritable bouffée d'oxygène qui leur permet enfin de faire la preuve de leurs réelles compétences. Ils reprennent confiance en eux et en l'école. N'oublions pas, cependant, que le trouble neuro-développemental reste : l'ordinateur ne doit pas effacer les autres aménagements, à savoir un allégement du temps de travail, une réduction des exercices et non plus de temps ! A ce propos, à quand une concertation sur la reformulation du "tiers temps" ?!!! Au secours pour nos élèves dont la fatigabilité est importante et qui se voient écrasés par un temps supplémentaire !!!!! alors qu'il suffirait de leur donner moins de choses dans le même temps !!!! soyons logiques !!!
Cette proposition est bancale sur plusieurs points :
Elle fait l’impasse sur les Dys qui ont un PAP durant leur formation et ne sont donc pas reconnus en situation de handicap.
Décrire des « usages » est une démarche trop vague, pas « technique », ni « pro ».
Contrairement à ce qui proposé, pour sortir du flou il apparaît indispensable de lister, de détailler et d’explorer précisément toutes les fonctionnalités. Certaines fonctionnalités sont compatibles avec telles matières et tels niveaux scolaires, mais incompatibles avec d’autres matières dans d’autres niveaux. Ex : l’aide à la rédaction (dictionnaire, sémantique, registre de langue,...) pouvant être considérée comme rompant l’équité entre candidats pour le bac quand « la bonne maitrise de la langue » est évaluée (un jugement confirme cette incompatibilité).
En conclusion, le professionnalisme, la précision technique par fonctionnalité et par niveaux d’examens ou concours et leurs attendus est indispensable.
Deux points :
1 - Dans cette proposition, élèves en situation de handicap doit être compris au sens de la CIDPH ou même de la loi de 2005 et non pas par bénéficiaires de tel plan ou projet
2 - La proposition qui est faite est de mettre en place ce groupe de travail justement afin de ne pas débattre ici de l'approche fonctionnalités des logiciels / usages.
Bonjour
J’ai 2 enfants dyslexiques,l’étant moi même également :c’est une dyslexie familiale
Chaque année depuis leurs 6 ans ,il m’a fallut me battre avec les professeurs pour obtenir des aménagements ou simplement la non comptabilisation des fautes d’orthographe.Elles ont choisi un parcours rapide par nécessité malgré un QI élevé.Toutes les deux passent un examen à la fin de l’année et rebelotte,il me faut recommencer la demande des aménagements,comme si c’était une découverte alors qu’elles ont 18 et 17 ans!Au delà d’accepter le langage prédictif,antidote,geogerbra,la commande vocale pour les consignes et tous les travaux sur internet ,il faudrait avoir un dossier unique qui se clôturerait une fois les troubles « guéris «,à savoir jamais !
Merci de ceux que vous pourrez faire pour nos enfants
L'utilisation de l'ordinateur et logiciels adaptés aux examens est une question d'équité. Comment peut-on imaginer qu'ils soient autorisés en classe mais pas aux examens ? Enlèverait-on son fauteuil à un paraplégique ? ses lunettes à un myope ? Il est temps que ces enfants, souvent en grande souffrance, et épuisés par tous les efforts qu'ils fournissent, soient enfin aidés avec des compensations qu'on n'ait pas à devoir justifier encore et encore chaque année. Les parents sont usés eux aussi par ce système.
A quand une véritable formation a tous les niveau sur les handicaps invisibles. C'est au bon vouloir des volontaires. Des décisions sont prises parfois par des personnes ignorant le réel handicap et décident de laisser sur le bord du chemin ces dys volontaires, alors que un compensation à la hauteur de leur empêchement leur permet d'étudier.
Imagineriez vous de la même manière qu'une directive indique que les myopes astigmates ou autres porteurs de lunettes soient dans l'obligation de laisser leurs lunettes à la porte de la salle d'examen ?
Je soutiens la Fédération Anapedys. L'ordinateur et les logiciels adaptés sont des outils de compensation Il est inacceptable et irrespectueux à l'heure du tout numérique que l'on en soit là en 2020 simplement par ignorance et méconnaissance,que des décisions soient prises par des personnes qui n'ont aucune connaissance sur le handicap invisibles comme visibles et de ses répercutions sur l'apprentissage de la lecture et de l'écriture , dans la vie de tous les jours . Comment étudier et s'insérer dans la vie dans de telles conditions, c'est inacceptable dans un pays de droits. Les troubles DYS sont des troubles cognitifs Que fait-on de la loi de 2005?? Il est urgent de former aux handicaps invisibles comme visibles et des répercussions que cela peut occasionner en situation d'apprentissage de l'écrit comme de l'oral . Comment étudier dans de telles conditions tout au long de sa vie et de s'insérer professionnellement. L'accompagnement au numérique est une urgence au tout numérique.
Je soutiens le droit à une utilisation harmonisée des logiciels afin que le numérique soit au service du handicap, et ce de manière égale sur tout le territitoire.
Je soutiens le droit aux divers outils numériques afin de compenser le handicap et ce pour tous les élèves en situation de besoin particulier.
Pour
Les enfants dys ne sont pas des tricheurs ils ont besoin des logiciels pour avoir la MEME chance d'apprendre comme tous les enfants
L'utilisation d'un logiciel performant pour la correction d'orthographe par exemple nécessite un investissement personnel pour utiliser correctement ce logiciel. un élève qui n'en n'a pas rigoureusement le besoin ne va pas perdre son temps à s'investir dans ce logiciel. par contre un élève qui a des difficultés parce qu'il a un handicap invisible, va prendre le temps de bien dominer ce logiciel ce qui lui permettra par la suite de se préoccuper du fond et non de la forme. c'est pourquoi lorsqu'un logiciel d'aide comme un une dictée vocale ou un correcteur d'orthographe par exemple a été préconisé à un élève dys, il paraît évident que ces mêmes logiciels soient autorisés lors d'un examen.
la plupart des académie donne ces autorisations mais pas toutes. il convient donc d'uniformiser les décisions sans perdre de vue que l'on ne doit pas laisser les élèves en difficulté sur le bord du chemin.
L'utilisation des outils numériques lors des examens permettent l'équité entre nos enfants. Il est impératif que les aménagements mis en place tout au long de l'année puissent être accordés lors des examens et que les logiciels comme Antidote ne soient pas refusés à la dernière minute, ce qui met nos jeunes en grande difficulté.
Si l'utilisation d'outils numériques (ordinateur, logiciels, souris scanner ou tout autre outil...) est validée, accordée et notifiée par les MDPH, les ESS, les enseignants ou signalée nécessaire dans le bon déroulement d'une scolarité ou d'études, il y a une raison !!! Pourquoi créer un déséquilibre et une inégalité en privant les élèves de son utilisation lors des examens ? La privation de ces outils utilisés habituellement par les élèves pendant leur scolarité ou leur formation et compensant leur handicap pendant les examens ne ferait qu'entretenir et augmenter les inégalités, en plus ce serait un retour en arrière ! Il faut maintenir le droit d'utilisation de ces outils en formation comme pendant les examens, pour donner aux jeunes la chance de réussir les examens !! Il faut que l'application soit la même dans toutes les académies sur le territoire
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