Un égal accès au numérique pour tous / Fracture numérique
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Accès aux logiciels
Tous les établissements doivent pouvoir avoir des licences à moindre couts concernant les logiciels de base (Microsoft office, logiciel de modification de Pdf...)
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9 commentaires
Conversation avec Cyrille BERNIZET
Et si l'Education Nationale arrêtait d'avoir peur des logiciels libres et des formats ouverts, au lieu de s'enfoncer encore un peu plus dans les solutions propriétaires, incompatibles entre elles ?
Je suis en lycée pro et nous travaillons avec des modeleurs 3D d'une performance tel que pour assurer la stabilité de ces derniers, il faut absolument intégrer des logiciels qui suivent avec grande rigueur l'évolution de l'informatique et de ces logiciels.
Les logiciels "solutions propriétaire" permet un développement stable, rigoureux et plus efficace qu'un logiciel libre.
Beaucoup de logiciel libre peuvent ne pas avoir les mêmes exigences en terme de sécurisé, c'est un gros défaut, et de plus ne sont pas implanté massivement dans les industries. Un défaut qui les rends donc naturellement incompatible avec la majorité.
L'Education Nationale a aussi l'obligation de former ses jeunes à l'image qu'est l'industrie en ce moment.
Si les industries utilisaient 80% de logiciels libre, nous en ferions de même dans nos formations, mais pour l'instant ce n'est pas le cas, nous sommes donc dans les clous (et oui, ça a un coût).
Je reconnais l'argument venant d'un lycée pro. Cependant, je rappelle qu'un choix unique modèle suffisamment l'élève pour qu'il soit désorienté par un autre logiciel, alors que sa compétence est la CAO et non pas l'utilisation d'un logiciel particulier. Ainsi, nous sommes dans la complicité avec une entreprise ( l'éditeur de logiciel ) pour forcer les entreprises ( les futurs employeurs de nos élèves) à utiliser un logiciel particulier et renforcer sa situation dominante.
Ma contre proposition est d'avoir un gros panel de logiciels libres de CAO, en particulier pour les premières utilisations par les élèves, puis, avec la montée en compétences des élèves, passer aux logiciels pro, qui, je reconnais sont généralement plus puissant mais demandent plus de savoir.
Et pas qu'un seul logiciel pro.
Donc, diminution drastique des licences, ouverture d'esprit pour l'élève ( et pour l’enseignant ? )
On peut très bien arriver à un compromis : les logiciels dont les alternatives libres n'existent pas doivent rester, ceux dont les alternatives libres, et à terme souveraines, existent sont à rendre obligatoires.
logiciel libre faite confiance aux jeunes sinon achat par l'école (tarif éducation)
Désolé, je ne suis pas prof.
Quand est-ce que vous cessez de voir le monde du toit de votre établissement ? Quand est-ce que vous reverrez votre pays comme un grand pays ?
La question à poser n'est pas pour moi : "avoir des licences à moindre coût ", mais DES questions telles que :
-"comment se fait-il que nous soyons arrivé à négocier nos licences établissement par établissement?"
-"comment se fait-il que nous n'ayons pas de politique suffisamment courageux ou indépendants et de professeurs suffisamment cultivés en économie pour comprendre que, comme nous sommes en train de former gratuitement nos jeunes à leurs logiciels (et donc leurs façons de construire une pensée), ce serait à eux de payer une redevance pour voir leur logiciels mis à disposition dans nos écoles (tous niveaux) !"
Bien sûr, ce type de raisonnement s'étend aux matériels (ordis, écrans de cours, routeurs, etc.).
Bien sûr, les économies de dépenses ainsi réalisées pourraient être affectées à.... soyez créatifs!
Oui ; surtout pour maintenir la notion "d'égalité en droit" base de notre Constitution.
Mais ces logiciels devraient avec aussi comme qualité :
- ne pas donner lieu à des fuites masquées de données personnelles, ni même de données globales propres à l'établissement
- être nationaux (développement, maintenance & évolutions)
- être issus du secteur de la recherche (et lui donner ainsi l'occasion d'être un créateur de valeur...)
-etc...
En LP nous avons besoin d'outils qui ressemblent à ceux utilisés en entreprise. Mais il es possible d'avoir des équivalents libres et gratuits parfois. Il est possible aussi de les développer sous des systèmes d'exploitations libres et gratuits. Au lieu de dépenser de l'argent en achat de licences par poste, il doit être possible de négocier des parts de licences moins couteuses (pas besoin de certains programmes). On test à longueur d'année des ENT ( appels d'offre triennal) gratuits pourquoi ne pas créer des outils réservés à l'EN et donc gratuits et adaptés aux besoins des EPLE.
A ma connaissance c'est déjà le cas tant pour des licences de logiciel à installer que pour les services accessibles par le web ou en lien avec des applications.
La plupart des éditeurs proposent des tarifs peu élevés ou même complètement gratuits
et le catalogue de logiciel libre est déjà très riche.
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